Rêver à Québec :

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Rêver à Québec

Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...

Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.

Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...


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M.O. Hammond, photographe
31 août 2006


Vieux Sillery (probablement le Chemin du Foulon. Notez la charette et le pavé en planches de bois):




Marché public à Québec (les commères négocient sous l'oeil amusé de la vendeuse, qui pourrait passer pour une amérindienne avec sa tresse et son chapeau):




Religieuses vendant des légumes, toujours au marché de Québec (nos femmes voilées de l'époque):




M.O. Hammond dans le studio d'Horatio Walker (autre peintre bien connu, sur lequel je promet de faire un bon billet. Notez les tableaux de Vénus bien en évidence!!):







Clichés de M.O. Hammond, photographe torontois, pris à Québec entre 1910 et 1930.
Serge Alain @ 20:03   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Jonction Sillery


Voici une intersection qui fut longtemps un lieu de rencontre privilégié: la Jonction Sillery. Coin des Érables et boulevard Saint-Cyrille (depuis renommé boulevard René-Lévesque, en raison du cimetière un peu plus loin...).




Il s'est certainement raconté beaucoup de bobards et de confidences, durant toutes ces années où l'ancienne gare a monté en grade de café du coin en resto-pop ou pizzeria.





Source: Montcalm et Saint-Sacrement. Nature et architecture: complices dans la ville. Ville de Québec, collection Les quartiers de Québec. 198?.
Serge Alain @ 18:59   -- Lien permanent -- 7 commentaire(s)
Marchés publics
30 août 2006


Aussi prises en 2005, ces clichés illustrent le déferlement de couleurs et d'odeurs qui caractérise les marchés publics.




Bien sûr, les deux premiers ont été croqués très tôt le matin, avant l'arrivée massive de la clientèle du Marché de Sainte-Foy.





Les deux suivants furent pris au Marché du Vieux-Port, durant une bonne période d'achalandage...




Les mois d'août et septembre constituent le meilleur temps de l'année pour y déambuler. La variété des fruits et légumes y est à son apothéose, les prix sont agréables...


Serge Alain @ 19:43   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Parc urbain...


Difficile de croire que cette photographie, prise à l'été 2005, montre un coin du territoire de la ville de Québec...




Saviez-vous pourtant que le Parc Chauveau est plus vaste que les Plaines d'Abraham?... Traversé par la rivière Saint-Charles, ses kilomètres de sentiers nous font vite oublier qu'on circule en ville!

Il s'étend de part et d'autre de l'avenue Chauveau, entre le boulevard Johnny-Parent et l'autoroute Félix-Leclerc.
Serge Alain @ 19:18   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Black Seminoles
29 août 2006


Après cet épisode de Cornelius mercenaire volontaire en Floride, il me faut faire une parenthèse sur les Indiens Séminoles jadis établis (en fuite) dans cette péninsule.

Je ne sais pas depuis très longtemps que quelques centaines d'esclaves noirs des états voisins se sont enfuis vers la Floride, où ils se sont ensuite alliés aux Indiens Séminoles.

Donc, aussi tôt qu'à la fin du XVIIième siècle, des esclaves noirs de Georgie et de Caroline du sud s'échappèrent vers la Floride où ils s'associèrent aux Indiens séminoles. Suite à trois guerres coloniales qui les opposèrent à l'armée américaine et des sauvages déportations qui en découlèrent, on les retrouve aujourd'hui en Oklahoma, au Texas, au Mexique et même aux Bahamas.


Plusieurs d'entre eux seraient originaires de la Sierra Leone et étaient alors connus sous le nom de Gullahs. On leur doit la culture du riz, dont ils connaissaient le secret (les États-Unis sont actuellement le onzième pays producteur de riz, ce qui n'est pas rien).Ils auraient conservé de leurs coutumes africaines: éléments de langue, musique, gastronomie, artisanat, etc. Ils adoptèrent des Séminoles les vêtements et autres rites, si bien que les unions matrimoniales aidant, ils finirent presque par former un peuple mixte.




Ainsi, il existe encore de nos jours des Séminoles blacks. Oui, je vous le donne en mille, certaines de ces communautés survivent elles-aussi grâce au jeu et à la vente de tabac. Mais ces activités ne peuvent faire oublier le drame de la Floride au XIXième siècle: une véritable traque à l'homme, qu'il soit rouge ou noir, dans les bois luxuriants de la Floride d'alors et les cultures de bananes ou de riz, abattu à vue et s'il daignait se rendre, transporté tel du bétail vers des contrées désertiques. Parce qu'à l'époque, les fours crématoires étaient sans doute jugés inhumains.




























Source 1

Source 2



Le parallèle peut aussi se faire avec cette chère Louisiane, royaume de la mixité en Amérique. On peut y rencontrer des Indiens noirs, des cajuns espagnols, des bluesmen blancs et de beaux enfants à la fine peau beige et aux yeux perçants, dont la mère parlait une forme de français!

Quel étrange mélange de races! Un afro-américain parlant acadien, on ne pourrait imaginer cela nulle part ailleurs.






















Serge Alain @ 19:49   -- Lien permanent -- 4 commentaire(s)
Cornelius (2)
28 août 2006


Si la maison Krieghoff se tient toujours fièrement à l'intersection de la Grande Allée et de l'avenue Cartier, il faut en remercier la torontoise Esther Greaves. Avec l'aide de la Ville de Québec, elle sauva littéralement du pic des démolisseurs (et de l'appétit des promoteurs immobiliers) cette résidence inhabitée et tombant en ruines, pour en faire sa demeure en 1996.




Quoique le bâtiment, construit en 1848, reste le seul exemple de maison de style québécois dans le secteur, il faut admettre que le peintre y fut seulement locataire et pour une très brève période.


Serge Alain @ 19:21   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Cornelius


Tout amateur d'histoire du Québec, et particulièrement de Québec a déjà admiré une toile de ce monsieur illustrant un Canada oublié des années 1850.

Tout comme Joseph Légaré, le Hollandais Cornelius Krieghoff (1815-1872) est associé à l'histoire de la peinture à Québec.

Ce visage sévère est celui d'un Hollandais, élevé en Allemagne et immigré en Amérique. Après avoir notamment combattu les Séminoles en Floride dans un uniforme de l'armée américaine, il s'installe à Québec en 1853. Son bref séjour d'une dizaine d'années suffit à laisser une oeuvre marquante:

Il côtoie la société bourgeoise de la ville qui apprécie ses tableaux de genre représentant la vie des paysans canadiens français [habitants] et des Amérindiens (...). Krieghoff est surtout connu pour ses transpositions « à la canadienne » de scènes de genre et de paysages comme il s'en faisait en Allemagne et aux Pays-Bas..


Officier courtisant une jeune fille:





Crossing the ice at Québec:





Montmorency falls upper:





Chutes Montmorency:


Serge Alain @ 06:48   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Légaré... retrouvé
24 août 2006


Peintre autodidacte, Joseph Légaré (1795-1855) fit son apprentissage en copiant des tableaux religieux. On lui doit le dessin du premier sceau de la ville de Québec. Progressivement, il acquit la réputation de peintre d'histoire.

Grand collectionneur de peintures, il se fit construire en 1833 une résidence rue Sainte-Angèle dans le Vieux-Québec. Cette maison devenait la même année la première galerie d'art dans l'histoire du Bas-Canada.


Joseph Légaré, portrait attribué à John James




En 1851, il aménagea une nouvelle galerie au troisième étage de sa nouvelle résidence, coin McMahon et Sainte-Angèle. En plus de son oeuvre qui demeure un témoignage précieux de son temps (portraits, paysages, faits divers, reconstitutions historiques), Joseph Légaré encouragea donc la diffusion et la connaissance des beaux-arts à Québec, à une époque où la photographie n'était pas davantage répandue que la culture artistique...

De telle sorte qu'il faut parfois savoir interpréter la naïveté de certaines de ses oeuvres en se replaçant dans le contexte de la première moîtié du XIXième siècle: un Québec généralement peu cultivé (sinon du point de vue agricole!), asservi par la foi religieuse et le joug impérial britannique, se souvenant encore de père en fils et de mère en fille de la patrie française, et pour lequel, la moindre représentation figurative représentait un moyen formidable de s'évader dans la rêverie.

Autrement dit, imaginez ce monde où les médias se limitaient à quelques journaux sans illustrations et peu distribués, et les manifestations de l'art pictural à quelque tableau suspendu ici et là dans une église: l'oeuvre de Légaré prends alors tout son sens.

J'oserai dire, sans en être certain, qu'à cette époque l'art figuratif tri-dimensionnel (la sculpture et les bas-reliefs, à caractère religieux, s'entend) était légèrement en avance sur la peinture...


Paysage au monument à Wolfe





Chutes de la Chaudière:




En outre, il fut très impliqué dans sa communauté, comme on dit aujourd'hui, autant comme échevin que bénévole pour diverses causes (patriotique, politique, santé communautaire, éducation, etc.).


Incendie du faubourg Saint-Jean






Source

Images: Musée national des beaux-arts du Québec, Bibliothèque et Archives Canada.
Serge Alain @ 20:09   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Premier hiver blanc à Québec
23 août 2006


Puisqu'il est question du bonhomme Cartier ces temps-ci et de son établissement temporaire au Cap-Rouge, aussi bien revoir le site de son autre premier hivernement, à Stadaconé.

Au coeur de Limoilou, le Parc Cartier-Brébeuf honore ce téméraire séjour improvisé d'Européens mal préparés à l'hiver québécois.




Il y a tant à ranconter sur cet hiver 1535-1536, durant lequel l'explorateur perdit 25 de ses hommes en raison du scorbut. Notamment l'épisode du chef Donnacona... Nous y reviendrons prochainement.

Contentons-nous de la description que fit Cartier du lieu qu'il appelait Havre Sainte-Croix (il avait baptisé la rivière Saint-Charles du nom de Sainte-Croix):

(...) une aussi bonne terre qu'il soit possible de voir et bien fertile, pleine de bien beaux arbres de la nature et sorte de France, comme chênes, ormes, frênes, noyers, pruniers, ifs, cèdres, vignes, aubépines qui portent des fruits aussi gros que prunes de dames, et autres arbres, sous lesquels croît aussi bon chanvre que celui de France, lequel vient sans semence ni labeur.







Serge Alain @ 19:48   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Quelques pieux sur un piton de pierres rouges
22 août 2006


Ces bons messieurs Lirette et Gobeil ont voulu attirer mon attention cette semaine sur des articles que j'avais lus avidemment, évidemment et précédemment, concernant de belles découvertes historiques tout en haut du Cap-Rouge. Je tiens à les remercier pour l'intérêt qu'ils portent tout autant que moi (et que vous tous) à cette ville déconcertante de beautés et de mystères.


Aussi, j'espère bien que dans un certain avenir, qui n'est sans doute pas très loin, nous pourrons observer les restes de fortifications où Cartier et Roberval se sont assis un jour, il y a 465 ans, en proie au découragement ou alors, plein d'espoirs démesurés pour leur projet. Petit projet d'une bourgade temporaire ou grand projet assez fou d'une future ville desservant utilement un royaume, lui-même régnant sur un empire sur lequel le soleil ne se coucherait jamais.

Quelques siècles plus tard, ce fut l'empire ennemi qui vit un ensoleillement sans fin, du moins le temps d'un règne victorien. L'empire français, lui, finit par s'écrouler tranquillement sous ses pieds d'argile, de glaise ou de grès rouge et friable.

Ainsi, le soleil se coucha et se recoucha des millions de fois depuis sur ce promontoire, non sans se souvenir de la veille où il réchauffait tant bien que mal, ses pierres, ses hommes et ses femmes, même dans les pires matinées de février.

Roberval laissa son nom à une petite ville, Cartier vit le sien baptiser d'innombrables rues, cités, places publiques ou organismes modernes.

Déchus à leur retour dans la mère patrie, leur rêve survécut tout de même aux premiers rêveurs. Un certain Samuel se réappropria leur songe une soixantaine d'années plus tard. Des hommes et des femmes, la plupart du temps peu doués pour l'héroïsme et souvent démunis dans leur propre patrie, jouèrent un jour le tout pour le tout, s'embarquant dans des bateaux craquants, traversant un océan tumultueux, pour tenter leur chance (ou repousser leur malchance) dans des contrées parfois hostiles aux étrangers et glaciales la moîtié du temps.

Auprès du joli parc juché sur le cap, nous irons donc un jour nous recueillir en songeant à ces gars et ces filles qui ont espéré un jour que leurs sueurs puissent aboutir à quelque chose de concret, quelque chose comme une ville, quelque chose comme un pays. Voire même, dans leurs meilleurs jours, quelque chose comme un grand peuple...


Toutes ces années plus tard, on tente de retrouver leurs traces. On fouille jusqu'à leurs latrines! Pourquoi?

Parce que même si on ne voudrait pas leur devoir quoi que ce soit, on existe encore ici aujourd'hui. Un peu à cause de ces pauvres types qui ont espéré un jour améliorer le sort de leurs enfants.

Leur donner un avenir meilleur.


On pourrait dire, sans vanter personne (!), qu'ils ont réussi finalement.



Note: ouais, je sais, je fais dans la glorification pleureuse et romancée de nos ancêtres. Je sais aussi qu'ils ne connaissaient souvent pas mieux, qu'on ne peut pas toujours comparer leurs misères selon nos barèmes actuels, que certains d'entre eux ne valaient aucune éloge, et ainsi de suite. Reste qu'en tant qu'aïeux, nous leur devons une chandelle, une fière chandelle, ne serait-ce qu'en tant que géniteurs. Mais voilà: ils ont fait davantage que procréer, ils ont tenté minutieusement et par toutes sortes de moyens de survivre ici, souvent même en chantant et en riant!




























Ruisseau sur le promontoire du Cap-Rouge.
Serge Alain @ 19:15   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Au coin de la 4ième... et de la 4ième!
21 août 2006


Coin 4ième Rue et 4ième Avenue, Limoilou.







Ce qui fut une opulente résidence. Plus tard, une institution bancaire. Aujourd'hui, une bâtisse à vendre...
Serge Alain @ 19:12   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Le Parc des Hauts-fonds, Saint-Augustin
20 août 2006


Bien que récemment défusionnée de la nouvelle ville de Québec, la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures constitue néammoins un élément particulier de l'agglomération.

Outre le village, dont les origines remontent au régime français, et le Lac Saint-Augustin, oasis urbain unique, Saint-Augustin cache aux abords du Saint-Laurent un parc, serti de sentiers boisés, véritable jardin secret...


Suivez-le guide...


















Note: certaines de ces photos ont déjà été publiées en 2005 sur Québec Urbain.
Serge Alain @ 16:22   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Le Petit Prince au pays des moutons et des renards!!!
17 août 2006


Outre ce Roger, belge établi à Québec qui a marqué son empreinte dans la ville par son implication dans le domaine de l'horticulture, un autre immigrant de la même contrée a considérablement influencé la culture universitaire par ici...

Charles De Koninck quitta Louvain en 1934. Lui et Zoé Decruydt donnèrent au monde douze enfants. Une dynastie en devenir sur le plan culturel.

L'anecdote qui suit a été reprise dans les journaux récemment...


Charles s'était lié d'amitié avec l'écrivain et aviateur Antoine de Saint-Exupéry. Il l'hébergea lors de son passage à Québec en 1942. La légende veut que Saint-Ex fut impressionné par la vivacité du jeune et blond Thomas De Koninck, 8 ans, et que le personnage célèbre du Petit Prince en fut inspiré. Or, celui qui devint prof de philo, comme son père, reste perplexe devant cette assertion...



Si Antoine de Saint-Exupéry est connu comme pilote et écrivain, il a aussi été un homme de science : il détient près d'une dizaine de brevets d'invention technique, et a aussi mis au point de nombreux problèmes mathématiques, dont le problème du Pharaon publié à son retour d'Egypte.


Tiens, tiens! Cette extrait donne à réfléchir sur le destin d'un autre fils De Koninck bien connu pour ses talents d'organisateur, de nageur et... de mathématicien!



Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis.
Antoine de Saint-Exupéry
Serge Alain @ 10:56   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Champlain au Salon bleu
16 août 2006


Le Conseil législatif siégeant en 1919 (aujourd'hui, l'Assemblée nationale).




À l'époque, la toile qui surplombait le trône de l'orateur était l'oeuvre d'Henri Beau et représentait l'arrivée de Champlain à Québec.

Le tableau se trouve maintenant au Musée national des beaux-arts du Québec.





Source: Le Parlement du Québec. Deux siècles d'histoire, Gaston Deschênes et Maurice Pellerin. Les Publications du Québec, 1991.
Serge Alain @ 14:10   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Chats et chaises


Sculpture adaptée... Troisième Rue de Limoilou.








Serge Alain @ 13:57   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Donner à réfléchir

Sous certains aspects, Québec est une ville-dortoir: il fait bon y rêver.

Par son altitude, Québec est une ville aérienne où planer est un plaisir évident.

Avec son look souvent romantique, Québec peut aussi faire perdre la tête... ou stimuler l'imaginaire.

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