Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Légaré... retrouvé |
24 août 2006 |
Peintre autodidacte, Joseph Légaré (1795-1855) fit son apprentissage en copiant des tableaux religieux. On lui doit le dessin du premier sceau de la ville de Québec. Progressivement, il acquit la réputation de peintre d'histoire.
Grand collectionneur de peintures, il se fit construire en 1833 une résidence rue Sainte-Angèle dans le Vieux-Québec. Cette maison devenait la même année la première galerie d'art dans l'histoire du Bas-Canada.
Joseph Légaré, portrait attribué à John James

En 1851, il aménagea une nouvelle galerie au troisième étage de sa nouvelle résidence, coin McMahon et Sainte-Angèle. En plus de son oeuvre qui demeure un témoignage précieux de son temps (portraits, paysages, faits divers, reconstitutions historiques), Joseph Légaré encouragea donc la diffusion et la connaissance des beaux-arts à Québec, à une époque où la photographie n'était pas davantage répandue que la culture artistique...
De telle sorte qu'il faut parfois savoir interpréter la naïveté de certaines de ses oeuvres en se replaçant dans le contexte de la première moîtié du XIXième siècle: un Québec généralement peu cultivé (sinon du point de vue agricole!), asservi par la foi religieuse et le joug impérial britannique, se souvenant encore de père en fils et de mère en fille de la patrie française, et pour lequel, la moindre représentation figurative représentait un moyen formidable de s'évader dans la rêverie.
Autrement dit, imaginez ce monde où les médias se limitaient à quelques journaux sans illustrations et peu distribués, et les manifestations de l'art pictural à quelque tableau suspendu ici et là dans une église: l'oeuvre de Légaré prends alors tout son sens.
J'oserai dire, sans en être certain, qu'à cette époque l'art figuratif tri-dimensionnel (la sculpture et les bas-reliefs, à caractère religieux, s'entend) était légèrement en avance sur la peinture...
Paysage au monument à Wolfe

Chutes de la Chaudière:

En outre, il fut très impliqué dans sa communauté, comme on dit aujourd'hui, autant comme échevin que bénévole pour diverses causes (patriotique, politique, santé communautaire, éducation, etc.).
Incendie du faubourg Saint-Jean

Source
Images: Musée national des beaux-arts du Québec, Bibliothèque et Archives Canada. |
Serge Alain @ 20:09 -- Lien permanent --  |
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2 Commentaire(s): |
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très belles œuvres merci de faire partager
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très belles œuvres merci de faire partager