Rêver à Québec :

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Rêver à Québec

Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...

Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.

Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...


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Vie de Château (1)
31 mai 2007


Le Château Frontenac. Tout simplement.





Serge Alain @ 18:46   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Le Rêve du Petit-Champlain
30 mai 2007


(Quoi de plus pertinent qu'un tel titre pour écrire un billet sur Ludovica!)


En 1976, la petite rue Champlain est désertée, plusieurs de ses bâtiments sont vacants et délabrés: les hordes de pigeons la disputent aux quelques irréductibles résidents vivant de leurs souvenirs.

Entrent en scène deux magnifiques rêveurs: l'architecte Jacques de Blois et Gerry Paris, industriel à la retraite. Avec l'appui du nouveau ministre de la culture de l'époque, l'historien Denis Vaugeois et s'inspirant d'un rapport remis au professeur Luc Noppen, ils sont de ceux qui renversèrent la vapeur de la reconstruction regrettable du secteur de la place Royale.. et de la renaissance du quartier du Petit-Champlain.




Fort agréablement illustré par de Blois et raconté avec enthousiasme et inspiration, ce témoignage plaira tant aux amateurs d'histoire que d'urbanisme, d'architecture et de "vie en ville".

On y revit toutes les étapes de cette revitalisation de même que l'histoire de l'occupation des lieux: l'hôtel, le poste de police, la corsetterie Rose Marie, la discothèque qui fera place au Théâtre du Petit Champlain, etc.

de Blois et Paris privilégièrent dès le départ l'implantation de petits commerçants et d'artisans logeant à l'étage au-dessus. Inspirés notamment par la revitalisation des vieux ports d'Amérique et l'atmosphère des petits villages provençaux, leur oeuvre méritait d'être soulignée d'aussi plaisante manière.




Référence: Jacques de Blois, Le Rêve du Petit-Champlain. Éd. Septentrion. Québec, 2007. 145p.
Serge Alain @ 19:35   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
La Vieille Lorette (5)
29 mai 2007





L'an dernier, j'ai assisté à une délirante pièce de théâtre mettant en vedette, entre autres, mon cousin Bertrand Alain. Je tiens à le mentionner, non seulement pour rappeler à tous son talent d'acteur exceptionnel, mais aussi le fait qu'avec le temps, je me suis beaucoup éloigné de mes racines familliales, pour des raisons personnelles et... familliales. Or, Bertrand jouait sur des planches, sur un emplacement que notre ancêtre commun avait défriché dans la misère et sans autre espoir que de vivre une vie "tant bien que mal", léguant ses espérances à ses enfants et à ses petits-enfants. Et du coup, à ses multiples descendants.




Propriété depuis 1987 de Yvon Sanche (oui! le frère de Guy Sanche, le Bobino de l'enfance de quelques uns d'entre nous!) et de Maryelle Kirouac, le Théâtre de la Fenière fête aujourd'hui ses 50 ans. Pionnier des théâtres d'été au Québec, il fut fondé par Georges Delisle. Ce dernier loua à l'époque la grange d'un certain Théo Drolet...


Serge Alain @ 21:06   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
La Vieille Lorette (4)
28 mai 2007


Le presbytère de l'Ancienne-Lorette.





Détail.


Serge Alain @ 17:42   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
La Vieille Lorette (3)
27 mai 2007


Je vous ai parlé déjà de Jean Bourdon, qui donna son nom à la rue Saint-Jean à Québec. Sa dernière épouse, Anne Gasnier, joua un rôle prépondérant dans l'acheminement de filles du Roy en Nouvelle-France, ainsi que de leur compagnonnage jusqu'à l'autel de l'église!

Il semble que la vénérable dame Gasnier s'occupa pareillement d'unions entre des jeunes filles natives du pays et de jeunes hommes venus de France.

Ainsi, l'ancêtre des familles Alain du Québec, Simon Allain, a pu compter sur sa présence lors de son contrat de mariage le 9 mars 1670, ainsi que des deux fils de Jean Bourdon, Jean-François et Jacques, sans oublier celle du vénérable protecteur de la paroisse de Lorette, le révérend Luc-Joseph-Marie Chaumonot. La toute jeune Jeanne Maufay, 13 ans, fille du pays, sera la future épouse.





Elle survivra à son mari jusqu'à l'âge de 85 ans, longévité assez rare en ces temps difficiles.


Sur la rue Notre-Dame, une autre vieille qui fait probablement plus de 85 ans...


Serge Alain @ 16:11   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
La Vieille Lorette (2)
24 mai 2007


Mon ancêtre, Simon Allain, fut l'un des premiers colons de l'endroit. Il voisinait les Hurons du Père Chaumonot, fondateur de la chapelle de Lorette, dans les années 1670.

Simon s'était établi dans la Côte Saint-Paul, à peu près à l'endroit où se trouve aujourd'hui le vénérable Théâtre de la Fenière.

Noël, le deuxième fils de Simon, fut le premier meunier de la paroisse.

Quelques générations plus tard, l'un des mes arrières-grand-père obtint une terre dans le comté de Portneuf, dans l'arrière-pays de Cap-Santé. Mon papa était l'un des descendants de cette souche, durement enracinée pour des questions de survie.




Sur cette carte du sieur de Catalogne datée de 1709, on voit très bien (coloré en rose) l'emplacement des terres de la veuve Alain (Jeanne Maufay, veuve de Simon Allain (Alain)). Le tracé de la route principale de la Côte Saint-Paul correspond à l'actuelle rue Saint-Paul, à l'Ancienne-Lorette. La grange du Théâtre de la Fenière se dresse quelque part sur ces terres.

Ses fils Pierre et Noël (le meunier) habitaient également dans les environs.


Les images suivantes sont tirées des présentoirs installés derrière l'église actuelle, devant le cimetière.



Plaque commémorative et explicative.







Reproduction du village huron, avant qu'il soit déménagé quelques années plus tard à Wendake.








L'emplacement originel du village huron, par rapport à l'église paroissiale actuelle. Graduellement, les colons blancs s'installèrent tout autour de ce centre, notamment plus au nord dans le lieu surnommé Les Grands déserts.






Note:

Au sujet des Grands déserts, il me faudrait vérifier ces informations... mais il me semble avoir déjà lu que les Amérindiens de l'époque faisaient brûler de grandes étendues de forêts dans le but d'obtenir de riches pâturages pour le bétail dans les années qui suivaient. Ce qui expliquerait la dénomination de grands déserts.

En tout cas, cette information est corroborée comme étant une coutume chez certains peuples autochtones d'Amérique du Nord, dans le récent ouvrage sur l'Amérique pré-colombienne intitulé 1491... On y relate que les forêts de ces temps n'étaient pas toujours aussi majestueuses qu'on le croit, en raison de cette pratique. Et que ce serait justement en raison du déplacement des tribus par les colonisateurs que certaines grandes prairies seraient devenues, du coup, des forêts vierges...

Je vais prochaînement me procurer cet essai d'un historien américain, question d'en savoir davantage!



Source de la carte: BANQ.
Serge Alain @ 18:58   -- Lien permanent -- 4 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (17)
23 mai 2007


Dix-septième et dernier épisode de ce long parcours entre la Pointe de Sainte-Foy et le Vieux-Québec, voici la rue Saint-Jean intra-muros.

Ultimement, c'était le point d'origine du Chemin du Roy, qui conduira éventuellement le voyageur jusqu'à Montréal...




Depuis toujours grouillante d'activité, elle vit le jour selon le tracé de Jean Bourdon, arpenteur, cartographe et ingénieur du Roy, qui la baptisa humblement (!) en son propre nom.





Suivront d'autres références à ce pionnier dans mes prochains billets...
Serge Alain @ 18:46   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
La Vieille Lorette (1)
22 mai 2007


La paroisse de Notre-Dame de l'Ancienne-Lorette fête cette année le 100ième anniversaire de la construction de sa majestueuse église.




Étant handicapé par les hauteurs (le vertige, quoi), j'ai beaucoup d'admiration pour les gens qui périodiquement doivent se maintenir en équilibre tout en haut de ce double clocher pour changer les lumières rouges, visibles le soir à des kilomètres à la ronde dans notre belle vallée laurentienne.

Ces lumières sont les phares rivalisant avec la tour de contrôle de l'aéroport voisin, l'aéroport Jean-Lesage.

Bien que je ne connaisse pas très bien cette municipalité (récalcitrante aux fusions municipales avec la ville de Québec), j'y conserve un attachement en raison de mes recherches généalogiques personnelles passées. Car si l'église actuelle date de 1907, les premiers Lorretains s'installèrent ici dès 1670...

(à suivre)
Serge Alain @ 19:49   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Légaré... retrouvé! (2)
21 mai 2007


Dans la côte de la Fabrique, tout près de l'Hôtel de ville, veille un buste à la mémoire du peintre Joseph Légaré. Incrusté dans la base, une reproduction de son célèbre tableau: Incendie du faubourg Saint-Jean.


Serge Alain @ 17:04   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (16)
20 mai 2007


La belle maison rose de la rue Saint-Jean.





Allez, on y va en grossissant l'objectif.





Question d'en apprécier les détails.





À nous, ces invitantes portes d'entrée.


Serge Alain @ 22:31   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (15)
16 mai 2007


Maison de la rue Saint-Jean extra-muros: arbre et parcomètre s'y pressent.


Serge Alain @ 19:45   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (14)
15 mai 2007


Belle résidence transformée en commerce, extra-muros rue Saint-Jean.





Et si vous en possédez les moyens, elle est présentement à vendre!
Serge Alain @ 19:52   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Peter, le frangin de Bratislava
14 mai 2007


Il n'est pas question ici de sombrer dans la nostalgie. Surtout que je ne suis pas le plus grand amateur de sport professionnel, pour ne pas dire de sport tout court.

Reste que je fus conquis durant 17 ans par cette équipe de hockey installée à Québec. Et tout particulièrement par un grand athlète doté d'une personnalité riche et charmante. Je parle du 26, bien évidemment.





La finesse de son jeu et la force de son caractère étaient exemplaires. Son intégration à la communauté québécoise, tout comme celle de ses deux frères, a sans doute incité bien des Québécois à s'ouvrir eux-mêmes sur le vaste monde dans lequel nous vivons.

Peter Stastny parlait plusieurs langues avant d'arriver à Québec (le slovaque, le russe, l'allemand). Rapidement, il a maîtrisé le français et l'anglais, sans se faire prier.

Son regard triste, qui était pourtant le contraire du regard de "chien battu" (oh que non!), rappelait la flamme caractéristique de Maurice Richard, voire même de René Lévesque! Non mais, un gars d'équipe comme on n'en voit plus beaucoup de nos jours. Pour qui la défaite signifiait la honte d'avoir échoué à représenter ses supporteurs ordinaires. Sincèrement, franchement, candidement. Aucun Wayne Gretzky, Gordie Howe ou Bobby Orr n'y étaient parvenus d'une manière aussi viscérale.





Aujourd'hui député représentant son pays au Parlement de l'Union européenne, il demeure un "battant", comme disent les Français.

Pour moi et pour plusieurs milliers d'autres, il restera dans nos souvenirs et dans nos coeurs comme étant un homme d'exception, un type qui remue l'humanité partout où il sera passé. Par delà le sport, par delà le jeu et la compétition, par delà les enjeux bêtement commerciaux.


Ceci dit, pour mon plaisir, je suis content de dire qu'il est né la même année que moi, sous le même signe astrologique... Bon, l'astrologie, je n'y crois pas non plus. Mais il se trouve des exceptions amusantes, des fois!

Partageons cet hommage video (malheureusement en anglais).




Peter
envoyé par alas01



Peter, nous te remercions par milliers d'être ce que tu es et d'avoir laissé ta marque dans cette ville que tu as aimé. Et qui t'aimait.

Serge Alain @ 21:16   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (13)
13 mai 2007


Ici meurt (ou naît!) le chemin Sainte-Foy...





... pour laisser place à la légendaire et historique rue Saint-Jean.


Serge Alain @ 19:14   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (12)
09 mai 2007


J'admet que cette extravagante tour d'habitation n'est PAS sur le chemin Sainte-Foy. Tout au plus, dans son voisinage, sur la rue des Érables, coin Père-Marquette. Mais depuis le temps que je voulais la présenter à ceux qui ne l'auraient jamais remarquée...





On aime ou on n'aime pas! Personnellement, j'apprécie son audace même si son intégration au quartier est pour le moins déficiente!
Serge Alain @ 18:06   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (11)
08 mai 2007


Une autre belle du chemin Sainte-Foy.





Et toujours cette cohabitation entre l'ancien et le moderne. Pour le meilleur comme pour le pire.


Serge Alain @ 19:00   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (10)
07 mai 2007


En gagnant le secteur de la côte Belvédère...


Curieuse maison d'un autre âge.





Beau duplex.





Et toujours cette vue en plongée sur la vallée de la rivière Saint-Charles et les Laurentides, vue caractéristique de la plupart des rues du côté nord du chemin Sainte-Foy. Ici au coin Belvédère.


Serge Alain @ 18:22   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Môme pour toujours
06 mai 2007


Quand je n'étais encore qu'un tout petit Sergio (je suis né en 1956), j'ai conservé parmi les milliers d'images de ma plus tendre enfance celle d'une voix endiablée, sortant de la radio campée sur le dessus du frigo, dans la cuisine familiale. La dame scandait "Allez! Venez, Milord!" en roulant fortement ses "Rrrr"... Ma maman aimait beaucoup chanter dans son foyer, entre autres cette chanson-là.

J'ai su beaucoup plus tard qu'il s'agissait de l'unique Édith Piaf.

Il y a une dizaine d'années, je me suis procuré un album de cette chanteuse, rassemblant plusieurs chansons beaucoup moins connues mais toutes aussi savoureuses.

La semaine dernière, j'ai assisté à une représentation de La vie en rose, reprenant au cinéma l'histoire souvent douloureuse mais combien impétueuse de la diva de Paris.

Elle chantait avec tout son coeur de même qu'avec ses mains...



Edith
envoyé par alas01



Aujourd'hui, je parcours cet article du magazine Prestige, relatant ses trois passages à Québec. La chroniqueuse de l'époque, Monique Duval, rapportait ces remarquables paroles de Piaf à propos du succès mémorable de ses tournées à Québec, notamment dans l'un des cabarets de Gérard Thibault:


J'aime tellement Québec que, si personne ne m'invitait à venir chanter, je viendrais quand même et je chanterais dans la rue.






Serge Alain @ 18:01   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (9)
03 mai 2007


L'église du Très-Saint-Sacrement, inaugurée en 1924, serait du point de vue architectural une synthèse entre le Moyen Âge roman et le gothique.












Serge Alain @ 20:53   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (8)
02 mai 2007


L'entrée de la paisible mais très recherchée paroisse Saint-Sacrement.





Au loin, le moderne Samuel Holland défiant l'église paroissiale.





Ici et là, le plus souvent amicalement, on répète depuis des lustres que Québec est un gros village. Serait-il plutôt une agglomération de petits villages, pour le bonheur familier de ses citadins?


Serge Alain @ 18:43   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (7)


Si certains privilégient les fleurs, quelques écoliers du chemin Sainte-Foy ont choisi les poissons pour égayer leurs fenêtres...


Serge Alain @ 18:26   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Trois cents quelques années entre le chemin de Sainte-Foy et la rue Saint-Jean (6)
01 mai 2007


À mesure que l'on quitte l'ancien territoire de Sainte-Foy, le paysage architectural semble passer graduellement des années cinquante vers celui du début du siècle.








Serge Alain @ 17:41   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Donner à réfléchir

Sous certains aspects, Québec est une ville-dortoir: il fait bon y rêver.

Par son altitude, Québec est une ville aérienne où planer est un plaisir évident.

Avec son look souvent romantique, Québec peut aussi faire perdre la tête... ou stimuler l'imaginaire.

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