Rêver à Québec :

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Rêver à Québec

Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...

Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.

Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...


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Ruelle des chiens (2)
28 septembre 2006


Où pouvaient jouer ces enfants, sinon dans la rue?



Rue Sous le Cap. Fred D. Wurtele (1903).


Source



La Rue Sous-le-Cap, à Québec. Herbert Raine (1922).

Source



Les deux photographies suivantes seront particulièrement attendrissantes pour vous, si vous avez déjà été un enfant, comme moi, et que, des fois, vous vous ennuyez de cette époque où tout était si simple... et ce, quelque soit l'endroit où vous avez été un enfant.


Le pont d'Avignon dans la rue Sous-le-Cap à Québec. George A. Driscoll (1949).


Source



Enfants jouant sur la rue Sous-le-Cap. Anonyme (sans date).

Source




Rue "Sous le Cap" - Basse-Ville, Québec. Mia & Klaus (1967).

Source





Quelques paroles de chanson, pour clore ces images. Évidemment, avec la musique de Maxime Leforestier, ce serait encore meilleur:


On choisit pas ses parents
On choisit pas sa famille

On choisit pas non plus
Les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher

Être né quelque part
Pour celui qui est né
C'est toujours un hasard


Quelle que soit l'époque, en effet, c'est toujours un hasard.
Serge Alain @ 21:01   -- Lien permanent -- 4 commentaire(s)
Ruelle des chiens


Sans aucun doute l'une des rues les plus pittoresques de Québec.

Accoudée à la falaise, au cap comme on dit par ici, elle était remarquable par les "galeries" qui liaient certaines maisons qui se faisaient face.

Bien sûr, cette rue existe toujours mais autrefois, elle était peuplée de gens beaucoup moins fortunés. Jusqu'à la fin du XIXième siècle, elle est appelée couramment Ruelle des chiens. On raconte que la marée haute inondait parfois la rue, d'où ces passerelles entre les maisons...

Sur ces vues anciennes, notez les robes longues pour les dames, les robes courtes pour les jeunes filles, les chapeaux de paille et surtout, les éternelles cordes à linge.


La Rue sous-le-Cap à Québec, extrait de Picturesque Canada. Frederic B. Schell (entre 1882 et 1899).




Source


Courtepointe séchant sur une corde à linge, rue Sous le cap, Québec. Louis Prudent Vallée (1890).




Source


Sous le Cap Street, Québec. Detroit Photographic Co. (1901).




Source


Rue Sous le Cap. Fred D. Wurtele (1903).




Source
Serge Alain @ 20:36   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Requiem pour une église (une autre)
26 septembre 2006


Quelqu'un peut nous prédire ce qu'il adviendra de cette église Notre-Dame-de-Grâces dans le quartier Saint-Sauveur?




Son arrière-train, en tout cas, donne à penser que ses jours sont comptés. Du moins, il semble que rien ne s'est concrétisé depuis janvier 2005.




La Foi étant devenue ce qu'elle est au Québec... Non, sincèrement, je ne verse pas de larmes, c'est un peu partout pareil en Occident et j'oserais dire, ils l'ont cherché, les cardinaux, les évêques, les curés. Il y a à peine quarante ans, ils n'auraient jamais imaginé cette déchéance. Durant les siècles fastes où leurs millions de disciples étaient à genoux devant leurs belles paroles. La discussion, à l'époque, était inadmissible. Tout comme quelques millions de Musulmans dans certains pays encore en 2006, où ne pas croire en un Dieu donné (excusez le jeu de mots si facile, chers amis de la France!) mérite qu'on soit expulsé de la carte du monde.

À coups de dynamite portée à la ceinture, s'il le faut. D'exterminer femmes, enfants, vieillards, touristes, sans parler des hommes en tant que tels.

Bon, voilà. Fallait que je le dise...

Je persiste pourtant à pardonner aux militants de première ligne qu'étaient curés, frères et soeurs, généralement issus de la "masse" des agneaux du peuple, sacrifiés sur des autels paroissiaux. Plusieurs d'entre eux n'ont jamais choisi leur vocation: des forces parentales et traditionnelles leur ont imposé une ligne de vie, un point c'est tout.


De toutes ces époques, canadiennes-françaises à nous, il reste pourtant de magnifiques édifices, parfois saugrenus, comme celui-ci. On en fait quoi maintenant?

Tout un débat où la foi a fait place aux discussions bêtement financières. Le patrimoine renié, ça coûte cher à chauffer, ça coûte cher en taxes. On ne voudrait pas oublier, on voudrait garder les monuments. Mais en nos temps, on voudrait aussi des stades, des autoroutes, bref on voudrait tout garder le vieux et en même temps, tout construire en neuf.

Il y a de ces jours où je suis content de ne pas être parmi les décideurs.
Serge Alain @ 22:25   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Chutes Kabir Kouba: vues anciennes
25 septembre 2006


Vue de la Jeune-Lorette, le village des hurons, neuf milles au nord de Québec, extrait de l'ouvrage Travels through the Canadas (Frederick Christian Lewis, le vieux, d'après George Heriot) (1807).


Source














Les Cascades de la rivière Saint-Charles à La Jeune-Lorette. Par Joseph Légaré (vers 1838).


Source













Les Chutes de Lorette, près de Québec. Par Cornelius Krieghoff (1854).


Source















Les Chutes de Lorette. Par Zacharie Vincent (vers 1860).


Source













La chute Cabircoubat à Loretteville. Photo de Louis-Prudent Vallée (sans date).


Source



















Serge Alain @ 19:53   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Maitre Iacurto
24 septembre 2006


Né à Montréal en 1908, le peintre Francesco Iacurto s'installe à Québec à l'âge de trente ans. Il y terminera ses jours en 2001, laissant derrière lui une oeuvre très prisée des collectionneurs.


Vue de Québec



Galerie Perreault



La course en canots



Exclusive Art Forms Inc.



Souvenirs de Cataraqui



Exclusive Art Forms Inc.



Saint-Sauveur



Louis Lacerte, éditeur.
Serge Alain @ 18:29   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Lever du matin sur Wendake
21 septembre 2006





On pourrait parler longtemps du commerce des cigarettes illégales sur les réserves indiennes, des taxes et impôts sur lesquels ces gens ne sont pas soumis. Etc, etc.

Etc.

D'autres le font à outrance et de toute façon, ce n'est pas ce que je vous propose sur ce blogue. Pour rejoindre l'esprit de ce dernier, tout ce que je pourrais rappeler, c'est que ce peuple habitait jadis l'Ontario actuel. Qu'il était en voie d'extinction à la suite de guerres intestinales chez les Cinq-Nations. Que l'enjeu de ces conflits avait parfois à voir avec le commerce que se disputaient ces tribus avec les Blancs, Français comme Anglais ou Hollandais. Mais aussi de querelles raciales entre Rouges. Que les pères Jésuites les amenèrent ici, les 300 quelques qu'ils étaient devenus. D'abord à Sillery, puis à
Sainte-Foy et enfin à ce qu'on connaît aujourd'hui sous le nom d'Ancienne-Lorette. Comme ces terres étaient convoitées par les colons français (dont mon propre ancêtre, Simon Allain!), il furent finalement "déplacés" à quelques pas de là, sur quelques lopins réduits qu'ils ont enfin baptisé Wendake, au coeur du Loretteville actuel.

Ces peuples ne possédaient pas de langage écrit, ne serait-ce que pour inscrire leur histoire. La tradition était orale, comme pour beaucoup de nos ancêtres français, du reste.

Aujourd'hui, ils ont survécu, se sont voire même perpétués, des fois au moyen de mariages avec les Canadiens, dans ce Wendake minuscule.

Au 21ième siècle, qu'on vienne leur reprocher certaines tares, je veux bien puisqu'ils sont aussi humains que nous. Mais qu'on leur reproche d'exister, comme s'ils nuisaient à une fausse harmonie qu'on essaie de construire au pays du Canada, alors je ne marche pas.

Par ailleurs, j'apprends aujourd'hui que quelques descendants de Hurons ont réussi à survivre en Ontario, au Michigan, en Oklahoma et au Kansas.

J'y reviendrai.

Bref, la tentation est forte de chialer lorsqu'on ne connaît pas tous les faits. Les Indiens chialent. Les Québécois chialent. Un peu plus de connaissances de l'Histoire et un peu plus de sollicitude aideraient sans doute les uns et les autres à mieux s'entendre. Ultimement, à mieux se comprendre.




Serge Alain @ 21:37   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Chutes Kabir Kouba




Kabir Kouba signifierait «rivière aux mille détours». C'est ainsi que les Amérindiens nommaient la rivière Saint-Charles et du coup la chute qui la déverse en amont. Or, pour qui se promène à Loretteville, cette attraction mérite le... détour.




Le soleil venait de se lever, j'étais un peu pressé, je n'ai pas pris le temps de descendre jusqu'en bas. La prochaine fois, je promets une photographie de la chute dans toute sa splendeur!




Notez à l'entrée l'inscription, certes une invitation à pécher pour tout paléontologue amateur...


Serge Alain @ 19:48   -- Lien permanent -- 3 commentaire(s)
Pont sur la rivière Cap-Rouge
20 septembre 2006




Pont sur la rivière Cap Rouge près de Québec.
Millicent Mary Chaplin, 1841.


L'artiste, apparemment, était juché sur la falaise du Cap.


Documentary Art and Photography Division,
National Archives of Canada, Ottawa
Serge Alain @ 19:59   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Parc des Écores, rivière du Cap-Rouge (2)




Les arbres qui s'inclinent vers l'eau, sous le poids de leur bois, de leur sève et de leurs feuilles, me font penser aux arbres qui surgissent dans le parc linéaire des rivières Saint-Charles et du Berger.








Il me semble voir les hommes de Cartier et de Roberval l'observer entre les arbres en se disant: tiens, une autre rivière. D'où vient-elle? Mais nom de Dieu, où sont les Indes et les clous de girofle?!!


Serge Alain @ 19:22   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Parc des Écores, rivière du Cap-Rouge
19 septembre 2006


La rivière Cap-Rouge fait par moments dans les 10 centimètres de profondeur... parfois elle s'élève jusqu'à un mètre.




On m'a déjà dit qu'un jour les religieuses avait fait détourner son petit affluent qui alimentait le lac Saint-Augustin, pour les besoins d'un moulin. Cela aurait contribué à la déchéance du lac... et de la rivière. Mais bon, cela reste à authentifier. On sait par ailleurs que la Nature, de tout temps, a été arnachée et manipulée par l'être humain pour ses besoins de survie.

La différence avec aujourd'hui, c'est peut-être que les besoins de cet être humain sont devenus si immenses et si démesurés que la Nature éprouve des difficultés à s'en remettre.




Côté est, la rivière Cap-Rouge demeure encore sauvage, quoiqu'aménagée de beaux sentiers entretenus par la Ville de Québec sous le nom de Parc des Écores.




Côté ouest, quelques résidences ont poussé ici et là les contremarches de leur magnifiques cours arrière sur des berges bucoliques.




La ville a donc récupéré ce qu'elle pouvait, des sentiers sont apparus avec quelques tables de granit tandis que, parfois, comme dans tous les parcs urbains de nos jours, de sinistres individus ont décidé d'y faire des feux de camp et d'y jeter des bouteilles vides, à l'image de leurs mentalités immatures: contenu vidé, parois translucide, lendemains de veille trahissant leur passé et peut-être leur futur.

Mais trêve de chialage. Place à la rivière.




Est-ce possible d'avoir un endroit plus paisible pour se promener dans une cité?


À suivre...
Serge Alain @ 20:15   -- Lien permanent -- 4 commentaire(s)
Le Prince de Galles à Beauport




Le Prince de Galles reçoit un bouquet de fleurs lors de son passage à Beauport.

Jules-Ernest Livernois, juillet 1908.

Il s'agit du futur roi George V, visitant Québec à l'occasion des célébrations du 300ième anniversaire de la fondation de la ville.

Il est possible de voir la silhouette de ce petit homme à barbiche sur certaines vieilles pièces de monnaie. La monarchie héritée à la naissance procure sans doute quelques grands avantages pécuniers et une renommée aquise sans efforts préalables. Je n'envie pourtant pas ces familles royales. Je préfère être peinard et anonyme.

Et vous? De quel côté de la parade voudriez-vous être? Dans la voiture cérémoniale ou parmi les gens qui applaudissent bêtement le long du parcours?


Sources: (1) (2).
Serge Alain @ 19:16   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Maison Livernois, Les Saules
18 septembre 2006


Jules-Ernest Livernois, de la célèbre famille de photographes, fit dresser en 1905 cette maison au 2340 boulevard Masson, dans le quartier Les Saules.




Elle sert depuis les années soixante de résidence pour personnes âgées.





Monsieur Jules-Ernest Livernois, par Edmond Lemoine. Musée national des beaux-arts du Québec.




Source: Source: Neufchâtel, Duberger, Les Saules. De seigneurie en banlieue. Ville de Québec, collection Les quartiers de Québec. 1988.
Serge Alain @ 19:32   -- Lien permanent -- 2 commentaire(s)
Raymond Chouinard
17 septembre 2006


Raymond Chouinard, alias Jacques Normand (1922-1998), a vu le jour à Charlesbourg. Dès sa jeunesse, un peu comme Roger Lemelin, il se destine à une carrière olympique. À l'âge de 17 ans, malheureusement pour lui, un accident de plongeon le diminue physiquement pour le reste de ses jours.

On dit parfois qu'il exploita à dessein ce look de picoleur indomptable que lui donnait son handicap, tandis qu'il travaillait dans les cabarets puis ensuite à la télé, notamment dans l'émission Les Couche-tard, avec son comparse Roger Baulu qui assurait le rôle plus sérieux dans ce drôle de duo.


Engagé par la station CHRC de Québec en 1941. Ses talents d'animateur, de chanteur et de fantaisiste font de lui un personnage reconnu et demandé dans les différentes stations radiophoniques ou dans les boîtes de nuit. En 1944, il tient l'affiche plusieurs mois au Bal Tabarin à New York, interprétant des chansons de Maurice Chevalier. Au cours de la période d'après-guerre, le Québec est en ébullition et la chanson populaire est de plus en plus influencée par la musique anglophone issue des États-Unis. L'ouverture des cabarets vers la fin des années 40 constitue une forme d'alternative à ce phénomène. En 1949, notre animateur devient «l'âme des nuits de Montréal», en ouvrant un des plus importants cabarets de cette période : le Faisan Doré. Cette boîte de nuit permet à de nombreux artistes français de s'y produire. C'est ainsi que les Québécois découvrent le duo Charles Aznavour et Pierre Roche, les frères Jacques et Charles Trenet, auxquels s'ajouteront peu à peu de jeunes auteurs ou interprètes du Québec tels qu'Aglaé, Estelle Caron, Fernand Gignac, Raymond Lévesque, Monique Leyrac, Dominique Michel, Muriel Millard et Serge Deyglun. Animateur de renom, chanteur à ses heures, il laissera en héritage «Les nuits de Montréal» qui représente bien cette période d'effervescence à laquelle succédera l'affirmation de la chanson québécoise.




Au niveau de la mise sur la mappe francophone et américaine de Québec et de Montréal, comparez avec l'oeuvre de Gérard Thibault. Et si l'on dressait l'histoire de l'humour au Québec, son nom mériterait une place de pionnier, très certainement.


Jacques Normand possède maintenant une rue à son nom dans le quartier Saint-Sauveur. Anciennement rue Giroux. Je ne peux vous montrer de photographie de cet endroit pour deux raisons. Premièrement, la rue est si minuscule qu'il est difficile d'en montrer un angle intéressant. Deuxièmement, de grands travaux de rénovation de façade, lors de mon passage, auraient rendu les clichés plutôt inintéressants...



Sources: (1) (2)

Sources des images: (1) (2) (3)
Serge Alain @ 17:49   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Avenue des Oblats (2)


Autres ensembles de l'Avenue des Oblats, quartier Saint-Sauveur.





Serge Alain @ 15:26   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Radio en délire
14 septembre 2006


Lorsque je travaille sur ce blogue, je synthonise régulièrement la radio sur Internet.

Les goûts en matière musicale, oui, c'est selon. Les miens sont assez vastes, quoique pas illimités. Je vous dit cela sans prétention aucune: le fait de se spécialiser dans certains styles est tout aussi légitime.

Aussi, si vous voulez naviguer sur mon site en vous imprégnant de la musique que j'écoute (ou partout ailleurs sur la Toile ou quoi que vous fassiez en étant assis face à votre écran), permettez-moi de vous suggérer Radio Deliro.

La programmation de cette station, maintenue sur son Mac quelque part en France par Roland Moreno, d'une manière totalement bénévole, sans publicité ni commentaires superflus, constitue un amalgame fort créatif de jazz, classique, chanson française, québécoise à l'occasion, manouche, pop, etc.

Si vous utilisez iTunes (Mac ou Windows), sélectionnez Radio, puis International et enfin, Radio Deliro.

Naviguez ensuite en vous laissant bercer par les ondes et les effluves d'une musique et surtout, d'une radio libre.

Prenez le temps de l'écouter plus que cinq ou dix minutes. Bref, prenez le temps, le temps d'écouter de la musique. Le temps d'écouter tout en vivant votre vie de tous les jours.


Merci Roland.


Comme on dit au Québec: lâches-pas.

p.s.: merci également à Sylvain Robert!
Serge Alain @ 20:42   -- Lien permanent -- 1 commentaire(s)
Avenue des Oblats


Le quartier Saint-Sauveur possède une richesse architecturale remarquable, pour peu qu'on prenne le temps de s'ouvrir les yeux tout en marchant.

Les "ensembles" suivants ornent l'avenue des Oblats.




Remarquez les portes, fenêtres, corniches et balcons qui se livrent une agréable concurrence, d'une façade à l'autre.





Dans le cas précis de ce secteur de la rue des Oblats, il faut savoir que ces deux maisons de briques furent construites dans les années 1880, avec des toits mansardés. Peu après, vers 1900 (comme en témoigne la date 1902 sur l'une d'elles), un étage de bois fut superposé tout en conservant les mansardes, donnant un cachet tout à fait unique au duo.




Bien sûr, les rénovations n'ont pas été réalisées partout dans ce quartier. Ou alors, elles l'ont été avec des matériaux ou des méthodes inégales. Mais cette variété ne fait qu'ajouter au charme du coin. La restauration est tout sauf uniforme. L'installation de l'Humain reprend ses droits et du coup, aucune maison n'est pareille aux autres. Comme l'individu qui s'y lève chaque matin.





Source: Saint-Sauveur. À l'image du début du siècle. Ville de Québec, collection Les quartiers de Québec. 198?.
Serge Alain @ 19:19   -- Lien permanent -- 3 commentaire(s)
Derrière de maison, Saint-Sauveur
13 septembre 2006


Derrière de maison, quartier Saint-Sauveur.




Admirez aussi la belle résidence qui se profile dans le pare-brise du VU stationné rue Bayard...
Serge Alain @ 21:12   -- Lien permanent -- 0 commentaire(s)
Donner à réfléchir

Sous certains aspects, Québec est une ville-dortoir: il fait bon y rêver.

Par son altitude, Québec est une ville aérienne où planer est un plaisir évident.

Avec son look souvent romantique, Québec peut aussi faire perdre la tête... ou stimuler l'imaginaire.

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