| Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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| Sous les pavés, il y a la plage |
| 30 novembre 2006 |
Voilà enfin mon site reconstitué de ses cendres (et là, je ne dis pas "merci" à iQuebec-iFrance, quoique je ne devrais pas trop chialer, vu que les services qu'ils m'avaient rendus jusqu'à il y a deux semaines étaient totalement gratuits, alors...).
Ça n'apporte strictement rien de nouveau non plus aux bien-aimables visiteurs assidus du blogue de votre humble serviteur mais ce dernier, au moins, a terminé sa "job de bras". Les sueurs lui coulent de partout mais enfin, ce doit être en raison d'une discutable andropose où chaleurs intenses et subites se mêlent aux angoisses caractéristiques des hommes de mon âge!
Pour une autre fois dans ma vie, je vais repartir en neuf, cette fois d'une manière totalement virtuelle... et au niveau de mon blogue seulement, s'entend!
Ressourcement oblige, me revoici donc à la plage, du moins celle qu'on peut se permettre à Québec, beau temps, mauvais temps. Plage de Cap-Rouge, plage Jacques-Cartier. Bof, il y a mieux sur terre mais il y a surtout pire. Ainsi que le redit Aznavour dans sa voix unique venue de partout et de nulle-part:
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Mais si on revient à "ici", là où je me trouve, la plage est grise, surtout en cette fin novembre. Mais au moins la Misère n'y trouve pas trop souvent asile.
Au Québec, rappelons-nous que globalement, la Misère est surtout morale.
Pour le reste, on a pas trop à se plaindre, il me semble.
Au moyen de quelques ponts, il y aurait toujours moyen de rejoindre ceux qui dans leur Misère n'ont que le Soleil pour s'aider à rire.
Non, je ne le fais pas personnellement... Et vous, le faites-vous?
Si oui, je vous admire.
Si non, essayez de réconforter votre bonne conscience du mieux que vous pouvez. En vous disant qu'ailleurs, sur cette planète, des gens souffrent d'énormément plus de grisailles que nous.
Bonne journée à tous. |
Serge Alain @ 22:54 -- Lien permanent --  |
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| Retour sur un passé récent |
| 29 novembre 2006 |
Voilà, j'ai complété la reconstitution de mes archives jusqu'au 31 mai. Il me reste le mois de juin et les cinq premiers jours de juillet à refaire, question que le blogue respecte son passé, ne serait-ce que pour tous ceux qui aboutissent ici au gré de leurs recherches Google et autres.
C'est long et plate. Il me faut dire que c'est à cause de iQuebc-iFrance qui n'ont pas su répondre à mes appels à l'aide.
Pour le bon côté, disons que ça me permet de reviser les premiers mois de mes billets et de comprendre par le fait même que je suis assez content de ce que j'ai pu écrire jusqu'ici. J'en suis satisfait, en gros, et les gens qui me suivent se balladent avec moi sur le mème air d'aller.
Pour moi, c'est vraiment ça le plus important. J'ai eu beaucoup de plaisir à le faire et quelques personnes ont eu du plaisir à me suivre dans cet amour grisant pour la ville de Québec.
Oui, elle est vraiment belle, cette ville. Je l'aime comme on aime une femme. Ou comme une femme aime un homme.
Avec beaucoup de tendresse, avec du romantisme, avec l'espoir d'aimer encore plus.
Québec, tu es romantique.
Je t'aime, ma Belle. |
| Serge Alain @ 22:30 -- Lien permanent -- |
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| Get a real life, sometimes |
| 27 novembre 2006 |
Depuis deux semaines, il fait nuit sur ce blogue.
Pour deux raisons.
Premièrement, la vie étant ce qu'elle est, il arrive que le temps nous manque pour tout faire ce que l'on veut faire.
Deuxièmement, j'avais deux hébergeurs différents pour mes images et photographies. Or, le premier couvrait mes archives de février à juin. Des problèmes sont survenus qui ont fait en sorte que les images ne s'affichent plus pour cette période. Deux couriels de demande d'aide sont restés sans réponse, de sorte que je dois me taper le fastidieux ouvrage de "uploader" toutes ces images vers mon second hébergeur... et de refaire tous les liens en conséquence.
Et ça ne me tente pas du tout!!
On dirait que je n'ai pas le choix, alors patience. Si vous aimez ce blogue, je promets de le renouveler comme avant... lorsque mon boulot sera terminé.
Tous les bloggeurs connaissent ce genre d'ennui, à un moment ou à un autre, alors... |
| Serge Alain @ 20:13 -- Lien permanent -- |
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| Philippe Gingras, photographe (1863-1952) |
| 14 novembre 2006 |
Quelques clichés (parfois non-datés) du photographe Philippe Gingras.
Rue du Pont, Saint-Roch.
Boulevard Langelier.
Halles du Marché Jacques-Cartier.
Bassin Louise, vu des Remparts (1896).
Hôtel de ville en construction (1895).
Source |
| Serge Alain @ 19:22 -- Lien permanent -- |
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| Brasserie Boswell's, Giffard |
| 12 novembre 2006 |
La brasserie Boswell's à Giffard, 1927. Elle était "en vente à cette époque".
Photographie d'Edgar Gariépy.
Joseph Knight Boswell possède à lui seul une douzaine de bâtiments. En 1902, la brasserie Boswell produit plus de 655 000 gallons de bière. La région de la Vieille Capitale produit 1,5 million de gallons cette année-là, soit environ le quart de toute la production du Québec.
Source
Source de l'étiquette |
| Serge Alain @ 17:11 -- Lien permanent -- |
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| Rue Champlain |
| 08 novembre 2006 |
Étonnantes photographies anciennes de la rue Champlain, prises par le photographe Philippe Gingras (1863-1952).
Notez bien la présence du fleuve là où le boulevard Champlain apparaîtra au début des années soixante.
Source des photographies |
| Serge Alain @ 17:28 -- Lien permanent -- |
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| Le Cap-Blanc (2) |
| 05 novembre 2006 |
Le rivage de Québec, entre la Place Royale et l'anse de Sillery, et au-delà, jusqu'aux ponts, eut aux XIXième et XXième siècles une activité beaucoup plus fébrile qu'aujourd'hui. Après la rue du Petit-Champlain, les habitations longeaient la falaise sur la rue Champlain et plus loin sur le Chemin du Foulon. Des chantiers navals et quais à bois parsemaient le paysage jusqu'au Cap-Rouge.
L'apparition du boulevard Champlain, des raffineries et autres activités firent disparaître un grand nombre de ces habitations.
Balayé par les vents, assourdi par la circulation automobile, ce minuscule quartier a subsisté, au point de devenir un coin d'habitation très prisé.
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| Serge Alain @ 17:27 -- Lien permanent -- |
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| Le Cap-Blanc (1) |
| 02 novembre 2006 |
Le quartier du Cap-Blanc (ou la paroisse Notre-Dame-de-la-Garde) n'est constitué essentiellement que d'une seule rue: la rue Champlain. Un véritable village adossé aux intimidantes parois de la falaise. Victime d'éboulis à plusieurs reprises, il était autrefois le chez-soi des marins et des ouvriers de chantiers navals.
Le boulevard Champlain, au sud de la rue du même nom, fut aménagé dans les années soixante sur des remblais à même le fleuve. Plusieurs derrières de maisons qui accueillaient jadis les marées sur leurs fondations ont maintenant, par la force des choses, une curieuse façade sur le boulevard...
Je ne sur-utilise pas particulièrement l'expression "typique". Pourtant dans le cas de ce quartier, je dirais qu'il est "typique" de la ville de Québec. L'architecture unique de ses maisons, la sinuosité incongrue de ses voies publiques, la couleur du soleil quand il frappe les murs, le froid vif qui vient vous assaillir les joues à chaque coin de rue en février. Ses gens, combattants du froid devenant débonnaires habitants en juillet. Et enfin, le fleuve, ce puissant et infatigable forcené qui se déroule éternellement, jour et nuit, avec le bruit de ses vagues, l'audace de ses marées.
À suivre. |
| Serge Alain @ 18:53 -- Lien permanent -- |
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| Le plus long escalier de Québec |
| 01 novembre 2006 |
Juste à côté de cette vénérable maison, l'escalier du Cap-Blanc se classe bon premier à Québec. Gravir ses 398 marches en courant relève de la folie, à moins d'être bien entraîné...
Tout là-haut, les Plaines d'Abraham réconfortent le marcheur essouflé.
Sur les photos, l'escalier n'est pas visible entièrement. Quoi de mieux qu'une photo aérienne pour en apprécier l'envergure...
En fait de prouesses d'ingénierie, on est loin des pyramides d'Égypte, j'en conviens mais je reste toujours fasciné par de telles structures... peut-être parce qu'ayant le mal des hauteurs, je m'imagine mal juché (ou "jouqué" comme on dit par ici) en plein milieu d'un cap avec scie et marteau en main.
À comparer avec l'ancienne photographie de Philippe Gingras. |
| Serge Alain @ 19:02 -- Lien permanent -- |
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