Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Raymond Chouinard |
17 septembre 2006 |
Raymond Chouinard, alias Jacques Normand (1922-1998), a vu le jour à Charlesbourg. Dès sa jeunesse, un peu comme Roger Lemelin, il se destine à une carrière olympique. À l'âge de 17 ans, malheureusement pour lui, un accident de plongeon le diminue physiquement pour le reste de ses jours.
On dit parfois qu'il exploita à dessein ce look de picoleur indomptable que lui donnait son handicap, tandis qu'il travaillait dans les cabarets puis ensuite à la télé, notamment dans l'émission Les Couche-tard, avec son comparse Roger Baulu qui assurait le rôle plus sérieux dans ce drôle de duo.
Engagé par la station CHRC de Québec en 1941. Ses talents d'animateur, de chanteur et de fantaisiste font de lui un personnage reconnu et demandé dans les différentes stations radiophoniques ou dans les boîtes de nuit. En 1944, il tient l'affiche plusieurs mois au Bal Tabarin à New York, interprétant des chansons de Maurice Chevalier. Au cours de la période d'après-guerre, le Québec est en ébullition et la chanson populaire est de plus en plus influencée par la musique anglophone issue des États-Unis. L'ouverture des cabarets vers la fin des années 40 constitue une forme d'alternative à ce phénomène. En 1949, notre animateur devient «l'âme des nuits de Montréal», en ouvrant un des plus importants cabarets de cette période : le Faisan Doré. Cette boîte de nuit permet à de nombreux artistes français de s'y produire. C'est ainsi que les Québécois découvrent le duo Charles Aznavour et Pierre Roche, les frères Jacques et Charles Trenet, auxquels s'ajouteront peu à peu de jeunes auteurs ou interprètes du Québec tels qu'Aglaé, Estelle Caron, Fernand Gignac, Raymond Lévesque, Monique Leyrac, Dominique Michel, Muriel Millard et Serge Deyglun. Animateur de renom, chanteur à ses heures, il laissera en héritage «Les nuits de Montréal» qui représente bien cette période d'effervescence à laquelle succédera l'affirmation de la chanson québécoise.
Au niveau de la mise sur la mappe francophone et américaine de Québec et de Montréal, comparez avec l'oeuvre de Gérard Thibault. Et si l'on dressait l'histoire de l'humour au Québec, son nom mériterait une place de pionnier, très certainement.
Jacques Normand possède maintenant une rue à son nom dans le quartier Saint-Sauveur. Anciennement rue Giroux. Je ne peux vous montrer de photographie de cet endroit pour deux raisons. Premièrement, la rue est si minuscule qu'il est difficile d'en montrer un angle intéressant. Deuxièmement, de grands travaux de rénovation de façade, lors de mon passage, auraient rendu les clichés plutôt inintéressants...
Sources: (1) (2)
Sources des images: (1) (2) (3) |
Serge Alain @ 17:49 -- Lien permanent -- |
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