| Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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| "Les nouveaux sans-papiers" |
| 28 juin 2007 |
Je dois être un vieux.
Je dois être un vieux car même si en 2007 je carbure beaucoup (trop) au web, aux couriels et à l'information numérique, je demeure attaché au livre et à toute forme de publication papier.
Quand je m'introduis dans une librairie, j'ai besoin d'une montre pour me rappeler que le temps existe encore. Et dans ces moments imprécis, je ne suis généralement pas dans la section des CD et DVD. Je suis plutôt perdu dans la section des mots imprimés. Imprimés sur du papier: livres, magazines, journaux.
C'est pas ma faute. Je suis ainsi fait. Si ce devait être la faute de quelqu'un, je devrais alors en remercier ma mère. C'est elle qui m'a habitué tout petit à parcourir les rayons du savoir. Elle qui, jusqu'à sa dernière heure, n'a jamais cessé de garder son nez entre deux pages d'un beau livre, d'un roman enrichissant ou d'un magazine multicolore. De son côté, mon papa, qui avait de la difficulté à écrire autre chose que son nom sur un chèque difficilement mérité, réservait pourtant une partie de son temps, très compté, à lire les quotidiens.
Oui, mes favoris internet et mes archives de e-mail sont des monstres. Mais je suis encore excité comme un petit gars, lorsque je sors d'une bibliothèque avec des objets reliés et prometteurs entre mes mains.
Dans les bibliothèques, je suis un rat.
L'information numérique? C'est l'électricité qui l'alimente. Mon livre, je peux le trimbaler partout, beau temps, mauvais temps.
Ouais, s'il fallait que l'électricité vienne à manquer, où serait l'information, le rêve, les visions et l'anticipation? Où seraient aussi les vidéos et les chansons?
Dans un trou noir, au milieu de nulle part, coïncés dans les milliards de câbles reliant des millions d'ordinateurs devenus soudainement muets.
Il ne resterait alors que ce qui subsiste dans nos mémoires. Et nos mémoires, de notre temps, sont volatiles. Tels des oiseaux ou pire, des bestioles volantes qui ne vivent qu'une journée.
Tant que cette ressource sera démocratique, alors, oui, le web sera un univers d'information et d'émotion disponible au bout des doigts. De ce point de vue, je me considère privilégié de vivre cette "époque épique", comme chantait Léo Ferré.
J'espère que vous le réalisez, vous aussi.
Or, donc... si un désastre écologique, depuis longtemps annoncé, nous privait de ces ondes si précieuses, il nous resterait encore... la page de papier.
***
Il vous faudrait voir (ou revoir) un certain film dramatique des années '70, Farenheit 451, tiré du roman de Ray Bradbury.
Pour ceux qui n'ont jamais vu cette oeuvre, il s'agit essentiellement d'une fiction où un certain régime totalitaire du futur interdirait la production d'imprimés et dont la mission des pompiers municipaux consisterait à... brûler tout ce qui ressemble à un livre.
Un certain Adolf Hitler avait commencé la destruction de livres par le feu, vers 1933. Ses pompiers portaient des chemises noires.
Aujourd'hui, il n'est plus possible de les identifier par la couleur de leur chemise.
Au mieux, par certaines de leurs opinions.
Souvent si radicales.
***
Merci à Gérald (l'un de mes rares amis virtuels!) de m'inciter à refaire cette réflexion, une fois de plus.
Source de l'image
Source de l'inspiration |
Serge Alain @ 21:38 -- Lien permanent --  |
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| Petits pères (2) |
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Sous-bois propice à la méditation.
Une statue (Le Christ montrant son coeur à Marguerite-Marie).
La première des quatorze stations du chemin de croix.
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| Serge Alain @ 18:44 -- Lien permanent -- |
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| Petite soeur Jehanne... (3) |
| 26 juin 2007 |
Toutes vêtues de blanc, les religieuses de Sainte-Jeanne d'Arc comptaient encore récemment 138 servantes (2004).
Or, elles étaient plus de 300 en 1964. Servantes? L'une de leurs vocations principales consiste à assister les prêtres, notamment dans les presbytères.
Comme pour la plupart des communautés, leurs bâtiments et domaine occupent les rêves plus ou moins avoués de plusieurs promoteurs immobiliers.
Je ne jugerai ici ni la vocation des unes, ni les intentions des autres. Mon but se résume à montrer les attraits uniques qu'elles nous ont laissés.
Reste qu'une certaine amertume peut nous habiter lorsqu'on regarde, par exemple, cette Grotte du Montmartre, sur le domaine voisin des Pères augustins de l'Assomption, désertée au moment de la prise de photo. Signe précurseur, inéluctablement.
Il fut un temps, tout récent, où la place était bondée de petites dames de tous âges, dévouées jusqu'au sacrifice de leurs vies, recueillies dans un même dessein: celui de servir. Servir Dieu, servir Jésus, servir la mémoire de la Pucelle, servir l'Église et ultimement, servir les hommes dévoués à la même Foi...
Une autre vue de l'église Saint-Michel de Sillery...
Une statue de Saint-Michel peut d'ailleurs être aperçue sur le domaine de ces religieuses.
Pour en savoir plus:
Évaluation patrimoniale (1)
Évaluation patrimoniale (2)
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| Serge Alain @ 19:00 -- Lien permanent -- |
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| Fleurs du jardin |
| 25 juin 2007 |
Clins d'oeil dans le jardin de Roger.
Cette fleur pour la Saint-Jean...
... et ces oreilles d'éléphant!
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| Serge Alain @ 16:09 -- Lien permanent -- |
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| Petite soeur Jehanne... (2) |
| 21 juin 2007 |
Avant hier, je ne savais pas qu'il existait à Québec deux statues de Jeanne d'Arc. Je connaissais celle érigée dans le parc du même nom, à deux pas de l'hôtel Loews Le Concorde.
J'y reviendrai nécessairement mais aujourd'hui, je vous présente la deuxième, plus spectaculaire, bien cachée par les religieuses de la communauté de Sainte-Jeanne d'Arc, en face de leur couvent.
Notez les nombreux personnages en bas-relief.
Cette vue dramatique, avec le Saint-Laurent en guise de décor.
L'histoire de la plus célèbre héroïne française m'a toujours touché. J'ai lu quelques études à son sujet, surtout depuis que mes recherches généalogiques m'ont permis d'apprendre que mon ancêtre, Simon Allain, avait été baptisé en l'église Saint-Sauveur de Rouen, en 1643. Il se trouve que la Pucelle fut brûlée vive par les Anglais, sur la Place du marché, en face de l'église Saint-Sauveur, le 14 mai 1431.
L'église fut démolie en 1795 mais déjà à l'époque de mon ancêtre français, le lieu gardait le souvenir de l'héroïne.
Oui, j'y reviendrai sûrement, tellement son histoire est passionnante.
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| Serge Alain @ 19:40 -- Lien permanent -- |
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| Petite soeur Jehanne... (1) |
| 20 juin 2007 |
Le style château (ou style forteresse) a aussi séduit les petites soeurs de Sainte-Jeanne-d'Arc, débarquées à Sillery en 1917.
La majeure partie du bâtiment, dont cette façade munie d'un portail à la fois imposant et chaleureux, est l'oeuvre de l'architecte Raoul Chênevert, également auteur des plans de la Maison Gomin et de l'hôtel Clarendon. L'inscription Jehanne, ancienne forme du nom Jeanne, orne le vitrail.
Remarquons le fenestrage aux unités multiples et variées, formant pourtant un ensemble déconcertant.
Les tourelles en coin sont caractéristiques du rappel médiéval dans l'architecture de l'époque.
Fondée au Massachusetts, la mission de cette communauté peut se résumer ainsi:
« Fille de Dieu, va ». C’est par ces mots, que l’archange saint Michel, envoyé par Dieu à Jeanne d’Arc, notre sainte patronne, lui ordonnait de voler au secours de sa patrie en danger. Nous, Sœurs de Sainte-Jeanne d’Arc, qui nous réclamons du nom et de l’esprit de la vaillante guerrière, nous allons nous aussi, répondant à une volonté du Ciel, accomplir notre mission de service partout où nous sommes envoyées, et porter à nos frères prêtres l’assistance de notre prière, de notre vie offerte et de nos travaux.
(citation prise ici bas...)
De nos jours, la norme généralement acceptée consiste à décrier les richesses immobilières encore aux mains de plusieurs communautés religieuses, notamment sur les hauteurs de Sillery. Pour ce faire, il faut oublier à la fois le contexte historique dans lesquelles ces organisations se sont enrichies et surtout, taire le sacrifice que des milliers de jeunes filles se sont imposées pour le bien-être de notre peuple, principalement en matière d'éducation et de services hospitaliers. Ici et ailleurs, d'ailleurs..
Par le fait même, on oublie au passage que plusieurs de ces domaines sont passés, ou sont en voie de passer, aux mains d'entrepreneurs immobiliers dont la vocation ne consiste pas toujours à servir les brebis que nous sommes.
La Charité n'est plus ce qu'elle était mais l'enrichissement, lui, progresse.
Source: Québec monumental. 1890-1990. Luc Noppen, Hélène Jobidon, Paul Trépanier. Les Éditions du Septentrion. Sillery, 1990. p.115.
Voir aussi... 1 et 2
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| Serge Alain @ 19:53 -- Lien permanent -- |
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| La ferme du Lac |
| 18 juin 2007 |
Sur la rive nord du Lac Saint-Augustin, la grange aux trois campaniles de l’ancien domaine de Jacques Jobin est visible à partir des sentiers du Parc Riverain.
Le bâtiment fut construit des mains de Jacques Jobin, fils, vers 1890. Il est entouré d'une boutique de forge, d'un hangar, d'un garage à chaloupes, d'une laiterie, d'une remise ainsi que d'une magnifique résidence de style cottage Regency, construite par le père Jobin en 1870.
Transmise par alliance à la famille Goulet, la ferme est encore conservée de nos jours avec le plus grand soin.
Dernier cliché, cette fois du haut de la rue de l'Hêtrière, à travers les centaines de résidences modernes qui occupent maintenant l'emplacement de ce qui était encore un verger de pommiers durant les années 1980.
Source: À l'aube d'un quatrième siècle. Saint-Augustin-de-Desmaures, 1691-1991. Collaboration. Municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures, 1991. pp.51-52.
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| Serge Alain @ 19:05 -- Lien permanent -- |
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| Découvertes inspirantes (3) |
| 13 juin 2007 |
Toujours durant le symposium Découv'arts de Cap-Rouge, les oeuvres de Dany Bouchard.
Rue Des Jardins, Vieux-Québec
Si chaud! Place Royale/Vieux-Québec
Si froid! Place Royale/Vieux-Québec
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| Serge Alain @ 18:54 -- Lien permanent -- |
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| Découvertes inspirantes (2) |
| 12 juin 2007 |
Autre découverte du symposium Découv'arts...
...Jean Grenier et ses maisons folles aux quatre coins de Québec, avec les pignons et les lucarnes qui s'étirent dans tous les sens!
En descendant Dorchester
Et toujours, ces vieilles bagnoles venues de jadis (j'adore ces anachonismes en guise de signature).
Ballade en vélo
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| Serge Alain @ 19:50 -- Lien permanent -- |
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| Découvertes inspirantes (1) |
| 11 juin 2007 |
Souvenirs du symposium de peinture Découv'arts, tenu à Cap-Rouge la semaine dernière.
J'y ai entre autres découvert les tableaux de Jocelyn Blouin. Il faut mentionner que j'ai toujours eu un faible pour les illustrations de gratte-ciels... Ici, à défaut de modèles, M.Blouin trouve le moyen de s'inspirer des couleurs qui l'entourent.
Les sujets de cet autre artiste, Laurent Lo Torregrossa, qui verse dans l'hyper-réalisme maritime, trouvent l'endroit idéal pour s'exposer.
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| Serge Alain @ 18:56 -- Lien permanent -- |
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| Le Parlement de tous les Québécois |
| 10 juin 2007 |
Ce modeste billet est une forme de clin d'oeil à un petit cousin de Ludovica, découvert la semaine dernière.
Je le jure sur la tête de mes enfants, c'est un pur hasard si j'ai publié un billet sur l'Homme-Rivière la semaine dernière, quelques semaines après celui de Marhart...
... de même, en me promenant hier soir en haute ville, à l'occasion d'une agréable sortie galante, j'ai saisi furtivement l'édifice du Parlement à la faveur de la noirceur... pour découvrir aujourd'hui le même sujet chez Québec vu du sol...
C'est à se demander si le Sixième sens opère entre nous deux... Ne répète-t-on pas depuis des lustres que Québec est un Gros village??!!
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| Serge Alain @ 15:26 -- Lien permanent -- |
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| L'Homme-rivière |
| 07 juin 2007 |
Le Memorial Price.
Coincée entre l'édifice Price et la maison voisine, cette saisissante statue ne se dévoile aux passants qu'au tout dernier moment.
Oeuvre de Catherine Sylvain et Lucienne Payan-Cornet, elle rend hommage à des générations d'hommes qui ont passé une grande partie de leur vie à combattre les éléments, acheminant des milliards de billes de bois le long des rivières du Québec, pour le compte du commerce du bois et du papier.
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| Serge Alain @ 18:49 -- Lien permanent -- |
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| Vie de Château (5) |
| 06 juin 2007 |
Fin de la visite.
Vous pouvez monter à votre chambre, le reste ne nous regarde plus...
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| Serge Alain @ 18:19 -- Lien permanent -- |
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| Vie de Château (4) |
| 05 juin 2007 |
Richesse et splendeur d'un autre âge accueillent le visiteur.
Votre hôte, Louis de Buade, comte de Palluau et de Frontenac, vous souhaite un heureux séjour.
Important et controversé acteur de l'histoire de la Nouvelle-France, le comte de Frontenac fut inhumé à l'église des Récollets à l'automne 1698. On cherche encore le tombeau de Champlain, on sait où sont les restes du marquis de Montcalm mais qu'en est-il de la tombe du débonnaire gouverneur?
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| Serge Alain @ 19:26 -- Lien permanent -- |
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| Vie de Château (3) |
| 04 juin 2007 |
Le Château, vu de l'intérieur, vers l'extérieur...
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| Serge Alain @ 19:13 -- Lien permanent -- |
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| Sodade |
| 03 juin 2007 |
Pour célébrer l'été, en marge de ce blogue, un peu de musique en provenance du Cap-Vert, îles au large de Dakar (Sénégal)... aux antipodes de Québec.
Question peut-être d'anticiper les mélodies du prochain Festival d'été!
Cesaria Evora chante une manière de Fado (1) à l'africaine.
Sodade voudrait dire: "Mélange de nostalgie, de mélancolie et de tendresse".
Note:
Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées. Le "fadiste" (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : l’amour inaccompli, la jalousie, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil... il fût d'abord chanté dans les quartiers mal fâmés avant d'atteindre la bourgeoisie. Le fado fut le chant national du Portugal à l'époque du dictateur Salazar. Le mot fado vient du latin fatum, qui signifie « destin ».
Source. |
| Serge Alain @ 18:14 -- Lien permanent -- |
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| Vie de Château (2) |
| 01 juin 2007 |
Par ici les bagages, Mon Sieur...
Par ici, le hall feutré...
Par ici l'ascenseur, vers les chambres où, la nuit venue, les images du jour réapparaîtront dans vos rêves...
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| Serge Alain @ 22:29 -- Lien permanent -- |
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