Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
|
Recherche |
|
Catégories dominantes |
Samuel de Champlain
Montcalm: le Marquis et le quartier!
Frontenac: le Comte et le Château!
Cartier: le navigateur du XVIième!
Ancienne-Lorette
Beauport
Cap-Rouge
Charlesbourg
Duberger
Lebourgneuf
Les Saules
Limoilou
Loretteville
Neufchâtel
Saint-Augustin
Sainte-Foy
Saint-Roch
Saint-Sauveur
Sillery
Val-Bélair
Vieux-Québec
truc pour catégories dans Blogger!
|
Confidences... |
...pour moi seul! |
Musique d'atmosphère |
Radio Deliro
|
|
Petite soeur Jehanne... (1) |
20 juin 2007 |
Le style château (ou style forteresse) a aussi séduit les petites soeurs de Sainte-Jeanne-d'Arc, débarquées à Sillery en 1917.
La majeure partie du bâtiment, dont cette façade munie d'un portail à la fois imposant et chaleureux, est l'oeuvre de l'architecte Raoul Chênevert, également auteur des plans de la Maison Gomin et de l'hôtel Clarendon. L'inscription Jehanne, ancienne forme du nom Jeanne, orne le vitrail.
Remarquons le fenestrage aux unités multiples et variées, formant pourtant un ensemble déconcertant.
Les tourelles en coin sont caractéristiques du rappel médiéval dans l'architecture de l'époque.
Fondée au Massachusetts, la mission de cette communauté peut se résumer ainsi:
« Fille de Dieu, va ». C’est par ces mots, que l’archange saint Michel, envoyé par Dieu à Jeanne d’Arc, notre sainte patronne, lui ordonnait de voler au secours de sa patrie en danger. Nous, Sœurs de Sainte-Jeanne d’Arc, qui nous réclamons du nom et de l’esprit de la vaillante guerrière, nous allons nous aussi, répondant à une volonté du Ciel, accomplir notre mission de service partout où nous sommes envoyées, et porter à nos frères prêtres l’assistance de notre prière, de notre vie offerte et de nos travaux.
(citation prise ici bas...)
De nos jours, la norme généralement acceptée consiste à décrier les richesses immobilières encore aux mains de plusieurs communautés religieuses, notamment sur les hauteurs de Sillery. Pour ce faire, il faut oublier à la fois le contexte historique dans lesquelles ces organisations se sont enrichies et surtout, taire le sacrifice que des milliers de jeunes filles se sont imposées pour le bien-être de notre peuple, principalement en matière d'éducation et de services hospitaliers. Ici et ailleurs, d'ailleurs..
Par le fait même, on oublie au passage que plusieurs de ces domaines sont passés, ou sont en voie de passer, aux mains d'entrepreneurs immobiliers dont la vocation ne consiste pas toujours à servir les brebis que nous sommes.
La Charité n'est plus ce qu'elle était mais l'enrichissement, lui, progresse.
Source: Québec monumental. 1890-1990. Luc Noppen, Hélène Jobidon, Paul Trépanier. Les Éditions du Septentrion. Sillery, 1990. p.115.
Voir aussi... 1 et 2
|
Serge Alain @ 19:53 -- Lien permanent -- |
|
1 Commentaire(s): |
-
Et les Hasards qui se sont de plus en plus nécessaires....Merci pour autant de splendeur et...d'histoire.J'ai pu constater aujourd'hui à quel point nous sommes chanceux d'être les heureux " récipiendaires " de NOTRE Château, le seul et unique. Un régal pour tous mes sens...
|
|
<< Accueil |
|
|
|
|
|
Et les Hasards qui se sont de plus en plus nécessaires....Merci pour autant de splendeur et...d'histoire.J'ai pu constater aujourd'hui à quel point nous sommes chanceux d'être les heureux " récipiendaires " de NOTRE Château, le seul et unique. Un régal pour tous mes sens...