Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Église Saint-Michel, Sillery |
04 octobre 2006 |
Ce matin, le brouillard qui enveloppait la région était un délice pour tout photographe.
L'église Saint-Michel de Sillery fut mon choix de sujet. Autrefois Saint-Colomb, cette église occupe un emplacement unique: ce promontoire qui s'avance dans le Saint-Laurent, autorisant des vues splendides à la fois sur les deux ponts à l'ouest, sur la haute-ville et l'Île d'Orléans à l'est. L'église elle-même est conséquemment visible d'une multitude d'endroits.
Mais à l'orée du jour, ces vues étaient tout simplement inexistantes tant la brume était dense! Il faudra se reprendre sur ce billet précédent.
Toutefois, ce contexte climatique conférait aux objets un aspect kafkaïen, notamment pour les statues qui peuplent les alentours de l'église.
Ce monument aux martyrs jésuites canadiens, réalisé par Barsetti & Frères en 1940, rappelle que cette année-là Pie XII a proclamé les martyrs canadiens patrons du Canada, après saint Joseph. Sis au pied du parvis de l'église, ce monument commémore aussi la mission jésuite de l'anse Saint-Joseph.
Cette statue de l'Immaculée-Conception (sur laquelle était juché un goëland, ce matin!), oeuvre de Lewis Pagé, fut érigée en 1984, année de la visite de Jean-Paul II. Selon mes souvenirs, il me semble que les fameux frères slovaques Peter, Marian et Anton Stastny en furent les mécènes...
Et comme toujours, les canons font partie du paysage à Québec.
Source |
Serge Alain @ 19:59 -- Lien permanent -- |
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5 Commentaire(s): |
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Hum moi je ne vois que la dernière photo, il semble y avoir problème ?!
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Bon, de retour après 3 ou 4 jours... et tout me semble OK!
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Bonjour.
J'apprécieris que le prénom du sculpteur soit écrit correctement. Il s'agit bien de LEWIS PAGÉ, mon frère aîné, décédé le 23 février 2007, à l'âge de 75 ans. Je vous remercie de bien vouloir donner suite. Gerry Pagé Ville de Québec
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Voilà qui est fait, Monsieur Pagé. Désolé pour l'erreur: je ne pouvais deviner que ma source était inexacte sur l'orthographe de votre regretté frère.
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J'aimerais inscrire sur votre site, l'éloge de Lewis, mon frère, que le quotidien Le Soleil de Québec a publié, le dimanche 4 mars 2007. Je vous en remercie cordialement.
Lewis Pagé n’est plus, mais son œuvre l’honorera à tout jamais.
Celui qui a soigneusement redonné vie au bois mort et qui a mâté le fer et moulé l’aluminium à la mesure de son imaginaire créatif; celui qui a apprivoisé le granit en y gravant la vie dont témoigne la Vierge de St-Michel de Sillery, à Québec, tout aussi bien que la mort dont témoignent nombre d’épitaphes; celui entre les mains de qui le bronze a si généreusement perpétué la mémoire de René Lévesque, de Gilles Vigneault et a rendu hommage à la Création terrestre, hommes et bêtes réconciliés; celui qui, toute sa vie durant, a donné libre cours aux dons qui l’habitaient jusqu’au débordement, Lewis Pagé a récemment donné une dimension d’intemporalité aux sculptures qui d’ores et déjà perpétueront un talent sans frontière. Au terme d’une longue maladie, l’homme de 75 ans, mon frère, est décédé le 23 février 2007, à Québec. Libérée des emprises du temps, l’âme de l’artiste perpétuera son souvenir et donnera à son œuvre une transcendante pérennité. Un hommage à la hauteur d’une distinction dont nous sommes particulièrement fiers, lui est dû et les mots pour le dire nous viennent aisément. Les monuments sculpturaux dont certains, dans la Vieille Capitale, trônent devant le Grand Théâtre, le Ministère de la Culture ou le Musée du Québec, nous jettent déjà un regard nouveau et nous livrent des messages d’un dynamisme percutant, nous conviant à vivre pleinement nos rêves et à nous rendre jusqu’au bout de nos idéaux.
Gerry Pagé Ville de Québec
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Hum moi je ne vois que la dernière photo, il semble y avoir problème ?!