| Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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| J'ai pour toi un lac |
| 16 juillet 2007 |
Ce blogue ne gravite pas autour des actualités de Québec, vous l'aurez sans doute remarqué. Il n'est pas non plus axé sur les débats de l'heure.
Je voulais simplement montrer deux belles photographies du lac Saint-Augustin. Il se trouve pourtant que ce plan d'eau en milieu urbain est l'une des victimes de première heure de ces algues bleues dont on parle si abondamment ces dernières années... et encore davantage ces dernières semaines.
Ainsi, la belle couleur bleue du lac ne saurait être liée à la prolifération de ces algues, puisqu'elles sont microscopiques. Quoiqu'on peut constater, lors d'une randonnée en canot, que l'eau est si opaque qu'il est impossible d'y voir à plus de 10 centimètres de profondeur, par endroits: c'est dire la densité de ces algues, devenues reines et maîtresses des lieux.
Là comme dans les autres lacs moribonds, on parle de causes diverses, toutes encouragées par les eaux du bassin qui versent vers le lac: herbicides ou pesticides répandus par les riverains sur leurs pelouses, sels épandus sur l'autoroute 40, déboisement des berges, fosses septiques en bordure, véhicules marins motorisés, rejets des commerces ou cultures avoisinants, etc.
Ici, on a aménagé un bassin de rétention marécageux où oiseaux et amphibiens font la fête.
À gauche, une partie du magnifique sentier aménagé dans la partie préservée au sud du lac. Au centre, le marécage. À droite, une résidence de luxe occupant un lot de ce qui fut un verger jusque dans les années '90.
Mais comme ce lac est aussi long que peu profond, l'urgence d'agir est devenue pour ainsi dire critique. Si l'on n'agit pas dès maintenant, les heureux nouveaux proprios, tout comme les vieux habitants des environs, auront une vue sur le plus grand marécage de la région de Québec. Et ça, ce n'est pas pour dans 50 ans d'ici: la phase finale du projet non planifié est en voie d'être complétée.
Pour en savoir plus.
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Serge Alain @ 21:19 -- Lien permanent --  |
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| Tcheka: du Cap Vert au Cap Diamant |
| 12 juillet 2007 |
Mon video musical du mois, tiens! appelons-le comme ça.
J'ai raté cette prestation au Festival d'été de Québec.
Mais je nous redonne cet extrait de Tcheka, ce beau guitariste issu du même Cap-Vert que la Cesaria Evora...
Un beau video avec des femmes colorées par les cordes, les harmonies, le coeur du chanteur.
Décidément, quelque part en février prochain, j'aurai encore le goût de rêver au Cap-Vert.
Un jour, peut-être, j'y mettrai les pieds.
Voici ce qu'en dit le site du Festival d'été:
Il incarne à travers sa musique et par sa présence scénique, toute la sensualité capverdienne. Non seulement excellent guitariste, Tcheka est aussi grand improvisateur, mélodiste et chanteur à la voix voilée. Sa musique revisite les rythmes populaires de son île natale, dont ceux du batuque, le chant des femmes. |
| Serge Alain @ 18:08 -- Lien permanent -- |
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| Paroisse du Sacré-Coeur (2) |
| 11 juillet 2007 |
Quand l'architecture mettait en valeur le coin d'un édifice...
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| Serge Alain @ 18:17 -- Lien permanent -- |
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| Paroisse du Sacré-Coeur (1) |
| 10 juillet 2007 |
Sans doute à la manière de vieilles villes européennes, il est facile de perdre le sens de l'orientation lorsqu'on circule à pied dans les différentes paroisses des quartiers Saint-Sauveur et Saint-Malo.
Ici, de très belles demeures de la paroisse Sacré-Coeur, dans les environs des rues Saint-François, Saint-Ambroise et de l'avenue Simon-Napoléon-Parent.
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| Serge Alain @ 18:59 -- Lien permanent -- |
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| L'escalier Colbert |
| 09 juillet 2007 |
Un autre escalier bien camouflé, dans lequel le promeneur urbain s'engouffre.
L'escalier Colbert daterait de 1890.
Site de l'ancienne côte Sauvageau qui reliait la paroisse Notre-Dame-de-Grâce à la haute ville. Depuis, une promenade a été aménagée jusqu'à la côte Sherbrooke, en haut du coteau Sainte-Geneviève.
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| Serge Alain @ 21:05 -- Lien permanent -- |
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| Tableaux urbains |
| 05 juillet 2007 |
Je vous avais déjà parlé des tableaux de Jocelyn Blouin, peintre de Québec...
En voici deux autres que j'affectionne beaucoup.
La silencieuse
Avoir une vue sur la baie
Merci à Jocelyn pour permission de publier.
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| Serge Alain @ 19:13 -- Lien permanent -- |
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| La grotte dans la falaise |
| 04 juillet 2007 |
À partir de 1932, le curé de Notre-Dame-de-Grâce, Édouard-Valmore Lavergne fait creuser cette grotte à même le cap surplombant le quartier Saint-Sauveur et la dédie à Notre-Dame de Lourdes.
Le lieu devient rapidement un rendez-vous de dévotion populaire.
Aidé d'ouvriers au chômage, le curé fait aménager dans la falaise des allées, des gradins et des terrasses, puis il y fait construire un autel de l'agonie, une fontaine et un calvaire.
On dit même qu'en 1967, une jeune fille de la rue Durocher aurait été témoin de l'apparition de la Vierge...
Le parc fut complètement restauré en 2006 par la ville de Québec.
Pour en savoir davantage sur la paroisse Notre-Dame de Grâce, consultez le site de Michel Gignac.
Source: panneau explicatif sur les lieux du parc.
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| Serge Alain @ 19:55 -- Lien permanent -- |
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| Bonne fête à tous! |
| 03 juillet 2007 |
La fontaine de Tourny, inaugurée aujourd'hui même, en ce 399ième anniversaire de la ville.
Cadeau de la famille Simons, cette prospère famille québécoise d'origine écossaise, la fontaine nous vient de la vieille France. Pour toutes ces raisons et pour son look hérité du passé, elle s'harmonise parfaitement à la vieille ville ambiante.
Ce soir, lors d'un reportage radio-canadien, le débonnaire folkloriste Yves Lambert mentionnait avec amusement la présence de figures de grenouilles qui stagnent dans les eaux autour de la structure principale de la fontaine: pour nous Québécois, le symbole est effectivement porteur de sens!!
Enfin, les mots de Marie Laberge. Qui coulent de sources.
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Ces photographies sont une gracieuseté de Monsieur Gérald Gobeil. Si vous cherchez bien, vous trouverez son banc public sur les Plaines...
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| Serge Alain @ 21:07 -- Lien permanent -- |
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| Rêver jusque dans la banlieue |
| 02 juillet 2007 |
Canexel, PVC et serviette souvenir.
Champlain avait pourtant visité la Floride il y a plus de 400 ans maintenant...
De fait, Il cherchait l'Ouest (Go west, young man): l'Inde, la Chine, le Japon. L'or, les épices. J'oserais même dire, l'encens et la mire, tel un roi mage.
Donc dans un premier temps, il toucha le Sud. Avant lui, en 1562, Jean Ribault, au nom des Huguenots français, fondait Fort Caroline, à deux pas de l'actuelle Jacksonville en Floride. Les Espagnols repoussèrent ces efforts de colonisation en moins de trois ans. L'équipage dont fit partie Champlain, de 1599 à 1601, n'eut pas plus de succès. Il n'en explora pas moins les Antilles, le Mexique et la Floride. En regard de cette dernière, il écrivit:
Je dirai encore ici que c'est l'une des bonnes terres que l'on saurait désirer, étant très fertile si elle était cultivée; mais le Roy d'Espagne n'en fait pas d'état, pour ce qu'il n'y a point de mines d'or ou d'argent.
Dans un deuxième temps, il se rabattit vers l'Est: Nouvelle-Angleterre et Nouvelle-Écosse. Anglais et Amérindiens le repoussèrent à leur tour.
Finalement, il tenta l'aventure par le Nord. Infiltrant le Saint-Laurent avec l'étendard français, celui du dernier espoir, celui de l'explorateur cherchant à poser le pied là où aucun Européen n'avait posé le pied.
Il choisit finalement Québec. La neige et l'adversité n'eurent pas raison de ses espoirs.
L'Orient dont il rêva fut donc ultimement le Nord dont il se contenta.
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Inconsciemment, des milliers de Québécois maudissent les conquérants espagnols de l'époque!!
Mais le temps ayant fait son oeuvre, les petites gens ayant fini par s'incruster dans ce territoire hostile, de peines et de misères étalées sur quatre siècles, il faut constater ce que nous sommes devenus.
Et tenter de regarder désormais et pour toujours, vers l'avant.
Source: Oeuvres de Champlain. Présenté par Georges-Émile Giguère. Éditions du Jour, Montréal, 1973.
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| Serge Alain @ 17:19 -- Lien permanent -- |
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