Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Perspectives, rue Couillard |
27 mars 2006 |
Dans mes années soixante, les manuels d'histoire enseignaient aux écoliers que Louis Hébert fut le premier colon français à venir s'établir à Québec en 1617.
Peu importe qu'il soit le premier ou le deuxième. Reste que le titre pourrait appartenir dans les faits à Guillaume Couillard, arrivé en 1613 et semble-t-il, le premier à utiliser une charrue sur le promontoire forestier qui allait devenir la capitale d'un nouveau pays. Quoi qu'il en soit, il épousa plus tard la fille de Louis Hébert, Marie-Guillemette.
L'obscure petite rue qui porte son nom serpente aujourd'hui dans le Vieux-Québec, à l'endroit même où sa charrue retourna la terre, après les durs désouchements d'arbres plusieurs fois centenaires.
Mes souvenirs de la rue Couillard me ramènent aux années soixante-dix. Des soirées enfumées au Café L'Ostradamus, de nuits passées dans une auberge de fortune, de ravitaillement étudiant à la petite épicerie du coin, tenue par la célèbre famille Bardou.
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Serge Alain @ 19:42 -- Lien permanent -- |
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3 Commentaire(s): |
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Merci pour cette excursion. Je ne connaissais pas cette rue et ses lieux. J'ai hâte de les découvrir lors de ma prochaine visite estivale.
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Gwen, il ne faut pas que tu t'attendes à y découvrir un oasis extraordinaire! Surtout que toi, tu as connu sans aucun doute des centaines de rues plus ou moins semblables dans le "Vieux-Monde"...
Mais dans la froidure d'une terre perdue en Amérique du Nord Anglo, tu y trouveras peut-être une petite chaleur discrète et oubliée, qu'on ne retrouve plus beaucoup, hélas, dans le Vieux-Montréal de ma jeunesse... C'est un peu ça le Vieux-Québec: au-delà des rues fréquentées par les touristes et bondées de souvenirs innuit ou made in china, quelques rues obscures où il fait bon rêver, voir le soleil plomber entre deux ombres d'édifices tenaces, regarder la neige tomber sur des pavés sans plages ou écouter l'orage frapper contre de vieux murs de pierres oubliés...
;-)
p.s.: lors de ta prochaine visite, question de manger, je te supplie presque de faire un tour du côté du resto Le Pain béni: tu en seras ravie, ça ne peut faire autrement!
bye
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Bonjour,
cette épicerie n'est pas celle des Bardou. Elle était située au bout de la rue Couillard en face de Serge Bruyère. Plus précisément, elle faisait la moitié droite (de face) du restaurant Porto-fino.
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Merci pour cette excursion. Je ne connaissais pas cette rue et ses lieux. J'ai hâte de les découvrir lors de ma prochaine visite estivale.