Rêver à Québec :

Histoire
Urbanité
Poésie
Rêver à Québec

Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...

Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.

Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...


Accueil

Recherche


Catégories dominantes
Samuel de Champlain

Montcalm: le Marquis et le quartier!

Frontenac: le Comte et le Château!

Cartier: le navigateur du XVIième!

Ancienne-Lorette
Beauport
Cap-Rouge
Charlesbourg
Duberger
Lebourgneuf
Les Saules
Limoilou
Loretteville
Neufchâtel
Saint-Augustin
Sainte-Foy
Saint-Roch
Saint-Sauveur
Sillery
Val-Bélair
Vieux-Québec

truc pour catégories dans Blogger!


Confidences...
...pour moi seul!
Musique d'atmosphère

Radio Deliro









Môman, maman, m'man, mamie, mémée et grand-maman
04 décembre 2006


Ma mère était confectionnée de cette pure laine montréalaise. Métropole de l'Amour, tissu de naïveté et courtepointe urbaine de la passion pour tout ce qui était Connaissance. Connaissance des autres, connaissance des choses. Psychologue dans l'âme, amoureuse, maman couveuse et couvreuse. Littérature, sciences, actualités, faits divers. Tout pour elle, que ce soit à travers les yeux des gens, à travers les livres ou à travers les mailles de ses tricots, l'aidait à comprendre le Monde.




Aussi, ma mère disait, à propos de Montréal (prêche-t-on toujours pour sa paroisse?), que cette ville est semblable à une pute: tout le monde vient la voir mais dès qu'ils la quittent, ils la rejettent aussitôt en prétextant qu'elle est sale.

Or, selon ma maman, les visiteurs de Montréal contribuaient beaucoup à la salir.

Bon.

Moi, de mon côté, je pense depuis longtemps que Québec est une grande dame romantique. Et je n'ai jamais manqué de lui montrer, lorsque ça "adonnait", les splendeurs de ce bijou caché aux yeux des Montréalais.


Entre les deux, si l'on persiste à comparer une ville à une femme, j'aime me rappeler de ces belles paroles de Moustaki, tellement bien chantées par Regianni, à propos d'une pute qui aurait pris de l'âge... et que Tous se font un plaisir de rejeter, une fois leur "visite" terminée.

Pitié pour Montréal: respectez-là.

Pitié aussi pour Québec, qu'on critique tellement facilement, comme si elle était insensible.


***

Respectez aussi toutes les villes que vous visitez et toutes les personnes que vous fréquentez.

Vous en sortirez grandis. Et les villes prendront la splendeur qu'elles méritent, en tant qu'immenses entités de vies humaines.

En parcourant le chemin de l'individu vers le collectif, nous aurons alors franchi un bon pas.


L'Amour, en toutes choses, ne peut se faire que dans le respect. Hors de celui-ci, point d'Amour.



Sarah (Moustaki & Regianni)



La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps

Les yeux cernés
Par les années
Par les amours
Au jour le jour

La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent mais...
Trop mal donnés

Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu'une
Tache de lune

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps

Les seins si lourds
De trop d'amour
Ne portent pas
Le nom d'appâts

Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent mais...
Trop mal aimée

Le dos voûté
Semble porter
Les souvenirs
Qu'elle a dû fuir

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps

Ne riez pas
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes

Lorsque la nuit
Nous réunit

Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son coeur
Couvert de pleurs
Et de blessures

Qui me rassure




Et comme je dis toujours, lorsque je cite les paroles d'une chanson: écoutez la mélodie, écoutez la chanson, c'est tellement plus foudroyant.


***


Merci, môman, maman, m'man, mamie, mémée et grand-maman de mes enfants. Grâce à toi et au p'tit gars de Portneuf, j'ai compris comment (et souvent) faire la part des choses.





La part des choses entre ce que les gens disent. Et les réalités de la vie.


Depuis dix ans, tu vis toujours dans un des plus jolis coins de mon coeur.

C'est le plus florissant des jardins dans lequel plusieurs fois par jour, je viens me ressourcer. Question de refaire le point sur ma vie, sur la Vie. Et sur les richesses dont tu m'as montré toutes les cartes au trésor.


Je sais à l'avance que je ne pourrai jamais te remercier assez.


Le plus beau, c'est que je sais que, comme d'habitude, tu comprends.


Tu comprends tout l'temps. C'est sans doute la vocation de beaucoup de p'tites mères.



Bisous doux.



Ton fiston.













Serge Alain @ 21:22   -- Lien permanent --
2 Commentaire(s):
Publier un commentaire
<< Accueil
 
Donner à réfléchir

Sous certains aspects, Québec est une ville-dortoir: il fait bon y rêver.

Par son altitude, Québec est une ville aérienne où planer est un plaisir évident.

Avec son look souvent romantique, Québec peut aussi faire perdre la tête... ou stimuler l'imaginaire.

Billets récents
Archives
Blogues dignes de mention
RSS et référencement



BLOGGER
Top Blogues
BlogueParade.com - Annuaire des Blogues francophones
annuaire










© 2005 Ludovica Québec Template inspiré par Isnaini Dot Com
Tous les textes, photos et illustrations originaux sur le site Ludovica ne peuvent être reproduits sans l'autorisation de l'auteur. Merci!