Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Le père Lelièvre... (2) |
07 août 2006 |
À écouter nécessairement avec la musique et la voix de Sylvain, puisque c'est, à mon humble avis, l'une de ses plus tendres chansons.
La complainte de l'enfant distrait (Sylvain Lelièvre)
Sur les murs de la classe Chaque lundi matin De vieilles poussières lasses Font des psaumes en latin
Puis elles parlent de Rome Et des beaux jours anciens Moi je croque ma pomme Et je n'y comprend rien
Corridors sans mémoires Percés de crucifix De longues robes noires Et de petites fourmis
Soudain sur ma page blanche Atterit un avion Je le prends C'est dimanche Partons pour le Japon
Un tout petit repère Dans une immense forêt La boutique de grand'père Où ça sent bon le bois frais
Une glace à la vanille Au soleil du mois d'août Les corsages des filles Qui déjà m'étaient doux
Pour les p'tits enfants sages Le soir, il y a du lait Des biscuits, du fromage Et de très longs chapelets
Tout à coup il y a les vaches Chez mon oncle l'été Et le loup qui se cache Dans le bois d'à côté
J'ai perdu mon enfance Comme on perd la raison Pour avoir eu trop d'chance Et trop bien su mes leçons
Mais je ne sais plus mon âge Ni le goùt des saisons Où je fais ce voyage Dont j'ignore le nom
Mais je mets tout mon zèle Et tous mes jours percés À recoudre mes ailes Comme un oiseau blessé
Pourtant je reste en cage Et si je chante encore C'est que mes airs volages Me servent de décor
La Mort a tant de masques Et je n'ai pas les mots Qui parfois la démasquent Et rendent un peu plus beau
Que le grand malheur des hommes Et la courbe du vent
Si j'aime autant les pommes
Je comprends moins qu'avant
Source de la photo |
Serge Alain @ 19:36 -- Lien permanent -- |
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