Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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14 juin 2006 |
Suite à des épreuves personnelles dont je vous épargnerai le détail (l'objet de ce blogue n'étant pas de se plaindre ou de tenir un journal personnel, des milliers d'autres le font), j'ai pourtant eu une belle discussion avec mon grand frère hier soir.
Nous en sommes venus à aborder le sujet de la spiritualité, comme avenue de libération pour plusieurs maux de notre société, qu'ils soient individuels ou collectifs. Mon grand frérôt et moi ne choisissons pas forcément les mêmes pistes mais je crois qu'en bout de ligne, on se retrouve toujours.
Car nous nous aimons.
Tout cela pour dire que je me suis prélassé une partie de l'après-midi dans mon lieu de prédilection lorsque je passe des instants ardus, la Plage Jacques-Cartier à Sainte-Foy.
J'en ai profité pour me re-situer sur la mappe de l'Univers, dont nous sommes qu'un microcosme, on le répète un peu trop souvent. N'empêche que ceux qui seraient prêts à partir, suivez-moi au quai d'embarquement, Plage Jacques-Cartier (notez les majuscules pour les différents éléments essentiels...).
Ma Spiritualité, donc, je vais la chercher quelquefois dans la contemplation du Ciel et des Arbres, de la Nature en général, ce qui comprends les êtres humains.
Des pensées qui en découlent, je les confronte à ce que je sais de l'Histoire du genre humain (et de la Vision que j'en aie).
J'aime à m'imaginer vivre sous ce même ciel, sous des arbres qui ont été et des Humains qui ne sont plus (ou qui seront, sous de nouveaux arbres). Toute la Relativité de la Vie m'apparaît alors, du moins dans la partie qui seule m'est accessible et compréhensible.
Au-delà de la Vie, l'Univers me parle aussi à travers les pierres, la Terre, toutes ces choses en constante mouvance et pourtant dénuées de Vie (la transformation de la pierre me donne alors une toute petite idée de ce concept qu'est l'Éternité).
Si quête de Spiritualité il y a, la Plage Jacques-Cartier m'offre un oasis inespéré pour la poursuivre. Cet oasis serait-il un mirage? Peu m'importe.
J'essaie de m'imaginer vivre dans le même lieu au XVIIIième siècle ou alors, dans trois cents ans.
***
On a critiqué le règlement y interdisant la circulation en vélo. La grande variété de personnes âgées qui en font leur repère (normal, ils habitent dans les millions de condos des environs) a laissé cours aux remarques parfois mesquines de quelques jeunes qui s'y promènent pourtant pour les mêmes raisons.
Ce lieu est zen, dans le meilleur sens de l'expression. On y vient pour vivre, revivre ou se réconcilier avec la Vie.
À défaut de vélo, ça peut très bien faire l'affaire de s'asseoir en solitaire sur un banc public, fermer les yeux et ouvrir entièrement les oreilles aux quelques vagues éternelles, lancer un caillou pour le faire sursauter, observer les enfants trépigner devant la découverte d'un banal coquillage, pique-niquer avec les amis, rencontrer des gens paisibles ou remarquer un adepte de taï-chi s'exécuter au ralenti à six-heures du matin.
Un lieu de récapitulation. Un lieu de Paix où la Roue retourne d'où elle est venue: à l'Âge de Pierre.
Si vous marchez alors pieds-nus, prenez-garde: c'est glissant.
Il y a pourtant des abîmes où l'on peut glisser sans se faire mal. Ou alors, si peu.
Moi, qui approche de la cinquantaine, j'en ai fait mon sanctuaire. Les oiseaux fous s'y retrouvent, gavés d'un fleuve qui fait rêver à la Haute-Mer.
Ou à une sorte de Nouvel-Âge de la Vie, auquel je ne survivrai peut-être pas.
Comme tous mes Ancêtres, comme mes enfants. Comme les descendants que je ne connaîtrai jamais. Et que je salue pourtant, du haut d'une étoile éternelle ou d'une vague éphémère. |
Serge Alain @ 19:48 -- Lien permanent -- |
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4 Commentaire(s): |
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La plage Jacques-Cartier dans les années 70 s'appelait Crescent beach. Je me rappelle m'y être baigné étant enfant. Le lieu était très fréquenté.Tout cela a pris fin avec la mise en place du collecteur d'égoût qui s'y déverse tout près depuis ce temps.
Cela au nom du progrès qu'y disait! Depuis il y a un beau parc qui est plus un mauselé qu'un endroit vivant. Il y a une plage mais personne dessus et encore moins dans l'eau.
Désolé d'avoir saboté ton post qui se voulait une réflexion sur des lieux qui vous incite au calme et à la spiritualié. Mais les récents appels du pied appelant au développement à tout prix sans débats aiguisent mes souvenirs.
Popi
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Popi, tu n'as rien saboté du tout! Au contraire, j'aimerais avoir davantage de souvenirs pour compléter l'histoire de ce lieu qui a connu diverses époques. Je parle d'une prétendue époque de "spiritualité" mais les enfants qui sautent sur les vagues au même endroit méritent autant d'évocations. Si ces ébats peuvent à nouveau avoir lieu dans dix ans ou dans vingt ans, je ne demande pas mieux!
Merci!
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Toutes les plages de la région de Québec sont mortes au tournant des années 60-70. La plus fréquentée était sans doute celle de l'anse au foulon. J'ai vu quelques photos datant des annnés 40 ou 50 et la plage était bondée.
Concernant Crescent beach, son apogée fut sans doute les années 50-65. Ce coin de Sainte-Foy et de Cap-Rouge n'étant pas encore une banlieue mais plutôt un petit village. À Cap-Rouge au début des années 60 la collecte des vidanges se faisait encore par charette à cheval.
Si tu fréquentes régulièrement la plage Jacques-Cartier, tu n'as qu'à jaser un brin avec les personnes agées qui s'y trouvent. Elles auront plein de souvenirs à raconter.
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Merci beaucoup pour ces souvenirs précieux.
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La plage Jacques-Cartier dans les années 70 s'appelait Crescent beach. Je me rappelle m'y être baigné étant enfant. Le lieu était très fréquenté.Tout cela a pris fin avec la mise en place du collecteur d'égoût qui s'y déverse tout près depuis ce temps.
Cela au nom du progrès qu'y disait! Depuis il y a un beau parc qui est plus un mauselé qu'un endroit vivant. Il y a une plage mais personne dessus et encore moins dans l'eau.
Désolé d'avoir saboté ton post qui se voulait une réflexion sur des lieux qui vous incite au calme et à la spiritualié. Mais les récents appels du pied appelant au développement à tout prix sans débats aiguisent mes souvenirs.
Popi