Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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04 mai 2006 |
Ce midi (salut Gwen), j'ai entendu un pic tambouriner sur un arbre dans mon secteur.
Je vois régulièrement ces temps-ci outardes et oies blanches survoler en formation mon petit ciel. De temps à autres, des canards à col vert, des mésanges et des volées bruyantes de geais bleus... et mon oiseau fétiche: le Grand Héron.
Je n'ai jamais tenté de m'expliquer les raisons pour lesquelles les oiseaux se regroupent... ou ne se regroupent pas.
Ainsi, je n'ai jamais vu deux grands Hérons ensembles: ils chassent toujours en solitaires (est-ce que le terme solitaire peut s'écrire au pluriel?!!). Puisque cette majestueuse race se perpétue depuis des siècles, naturellement deux hérons doivent bien se rencontrer de temps à autres! Il doivent simplement le faire "en cachette", tout comme lorsqu'ils qu'ils s'envolent à jamais pour le paradis: les oiseaux se cachent pour mourir, n'est-ce pas?
En revanche, les canards à col vert vagabondent toujours par deux, dans mon petit coin de Québec. Ordinairement, le mâle avec son beau cou vert... et la femelle, toute en plumage de 256 tons de brun! À ce sujet, contrairement à la race humaine, chez la gens ailée, ce sont souvent les mâles qui se parent de couleurs et de panaches pour séduire, tandis que la femelle, peinarde, sans maquillage, tombe en amour. Comme chez les paons, quoi. Je dois ajouter que parfois, en une parade admirable, la maman se promène avec ses petits à la queue-leu-leu, en l'absence totale du papa!
Par ailleurs, les oiseaux migrateurs, du moins ceux qui se plaisent à hurler dans mon ciel, volent tous en gangs, en formation, avec comme je le disais, un leader et quelques égarés.
Les geais bleus ainsi que les mésanges viennent chez moi comme les vulgaires étourneaux: avec force cris et toujours en groupe, pour montrer leur suprématie.
Ouais, comme les bombardiers alliés au-dessus de l'Allemagne en 1944. Ou comme les migs soviétiques dans le ciel afghan en 1980, remplacés par les gros bombers Américains en 2001.
Ben oui, il fallait que je radote. Nous sommes sans doute comme les oiseaux: certains apportent des messages de paix, telles les colombes, tandis que d'autres sont des rapaces. On aime bien refaire le monde mais personne ne peut refaire la Nature. Et encore moins la Nature humaine.
Source de la photo du canard... |
Serge Alain @ 20:59 -- Lien permanent -- |
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5 Commentaire(s): |
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J'ai déjà vu des couples de héron. La première fois, ils se tenaientt à distance de 2-3 mètres. La deuxième fois, c'était dans un coin très tranquille de la réserve faunique de Boucherville. Là, le couple était très proche. Hélas, ils se séparent à la moindre bruit. Ce sont des oiseaux très pudiques.
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La réserve faunique de Boucherville? Je ne connaissais pas. Par contre, le Lac Saint-Pierre, au large de Sorel, est une superbe héronnière!!
Merci beaucoup!
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Il existe une île assez ensorcelante qui fait face à Rimouski et qui a pour nom St-Barnabé. Un hermite y a vécu pas moins de quarante années en solitaire, bien avant l'invention du frigo et de la chaufferette... Il y a sur cette île une héronnière: ça en jacasse un coup, je vous jure! On dirait que ces grands oiseaux solitaires se déchargent de tout le surplus d'idées saugrenues et de salive emmagasinée pendant le reste de l'année. C'est une visite que je vous recommande, très touchante pour une personne qui éprouve de la fascination pour cet oiseau magnifique et qui aime la roche et l'eau.
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L'été dernier, j'ai visité le fabuleux archipel du Bic mais un de ces jours, grâce à vous sans doute, j'irai voir l'île Saint-Barnabé.
Parlant d'héronnières, je vous suggère à mon tour les merveilleux marais du Lac Saint-Pierre, aux alentours de Sorel: unique au Québec.
Ceci dit, je ne sais pas si vous en êtes originaire mais vraiment, pour toutes les fois que j'ai visité Rimouski, je conserve de très beaux souvenirs de ses rues, de ses promenades mais surtout de ses gens: si j'aimais davantage l'hiver, je crois que je rêverais d'y demeurer. Vraiment un des coins les plus attachants au Québec.
Merci encore Carmen pour ce beau commentaire!
Serge
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J'ai déjà vu des couples de héron. La première fois, ils se tenaientt à distance de 2-3 mètres. La deuxième fois, c'était dans un coin très tranquille de la réserve faunique de Boucherville. Là, le couple était très proche. Hélas, ils se séparent à la moindre bruit. Ce sont des oiseaux très pudiques.