Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
|
Recherche |
|
Catégories dominantes |
Samuel de Champlain
Montcalm: le Marquis et le quartier!
Frontenac: le Comte et le Château!
Cartier: le navigateur du XVIième!
Ancienne-Lorette
Beauport
Cap-Rouge
Charlesbourg
Duberger
Lebourgneuf
Les Saules
Limoilou
Loretteville
Neufchâtel
Saint-Augustin
Sainte-Foy
Saint-Roch
Saint-Sauveur
Sillery
Val-Bélair
Vieux-Québec
truc pour catégories dans Blogger!
|
Confidences... |
...pour moi seul! |
Musique d'atmosphère |
Radio Deliro
|
|
Les Hauts et les Bas de Québec |
01 mai 2006 |
Si Montréal étonne les visiteurs par les innombrables escaliers extérieurs qui relient sur deux, trois ou quatre étages, les appartements de ses immeubles à logement, on peut en dire autant de certains coins de la ville de Québec construits vers les mêmes époques du XXième siècle, en particulier les quartiers Limoilou (basse-ville) et Montcalm (haute-ville).
Par ailleurs, de par son relief naturel, Québec peut ajouter une guirlande d'escaliers de tous styles et de toutes longueurs, à divers endroits de son site.
Haute-ville, basse-ville, escalier casse-cou, Au pied de la pente douce (titre d'un roman de Roger Lemelin) sont autant de dénominations historiquement significatives pour les citoyens de Québec au fil de son histoire.
Sans parler des nombreuses côtes. Québec est une ville d'abord érigée sur une falaise, de laquelle descendent de nombreuses côtes: Côte de la Montagne, Côte de la Canoterie, Côte Gilmor, Côte Gignac, Côte Ross, Côte Franklin, Côte du Palais, Côte de Cap-Rouge, etc.
Dans un très mauvais calcul, le Général Wolfe fit escalader à ses troupes la falaise de Québec en septembre 1759 pour aboutir sur les Plaines d'Abraham, sans retraite viable à planifier, en cas de défaite. Le Marquis de Montcalm, pourtant bien campé derrière les fortifications de la ville, n'aurait eu qu'à attendre l'arrivée des renforts du Général de Lévis, en provenance de Montréal, pour prendre en souricière les pauvres Highlanders de Wolfe. Sa témérité lui coûta la vie et la reddition de la Nouvelle-France. De toute manière, la colonie, délaissée par une Métropole sans le sou et débordée de tous côtés, aurait fini par abandonner la Nouvelle-France à son propre sort, devant une Nouvelle-Angleterre dix fois plus populeuse.
Mais là, c'est une autre histoire, à suivre. Victorieuse ou pas, Québec a toujours eu besoin d'escaliers et de côtes pour relier ses différents secteurs. Malheureusement pour Wolfe, un escalier comme celui-ci n'existait pas encore pour gravir la falaise jusqu'aux Plaines!
De même, lorsque ses troupes étaient cantonnées du côté Boischâtel de la Chute Montmorency, il l'avait pas à sa disposition cette étonnante construction:
Les escaliers de Québec avec leurs milliers de contre-marche, ne sont que les timides contreforts annonçant, au bout de la Côte de Beaupré, la fameuse Côte de la Miche, porte du comté de Charlevoix, pays de monts et de vaux, de pentes de ski et de Temps d'une paix, de montagnes vierges et de paisibles hameaux, surplombant le fleuve Saint-Laurent, de plus en plus dominant, à mesure qu'on s'avance vers l'Est. |
Serge Alain @ 20:13 -- Lien permanent -- |
|
|
|
|