Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Aujourd'hui, jour de pluie |
02 mai 2006 |
Au risque de m'attirer l'incompréhension de la majorité, je ne pourrais expliquer pourquoi j'aime les jours de pluie. Je ne suis pas seul, je sais. Disons que nous formons une bien petite confrérie dont les individus vivent isolément, dans la honte de l'aveu et ainsi, à l'abri des sarcasmes.
Naturellement, si je prévois une activité extérieure, la moindre goutte fera déborder mon humeur. Ou alors, une pluie répartie sur cinq jours consécutifs aura raison de mon fantasme...
Autrement, j'aime la pluie. Surtout si le vent évite de l'accompagner. Est-ce une forme de nostalgie maladive? J'aime l'odeur de la pelouse mouillée, le parfum des sous-bois imprégnés d'eau, le son prolongé des pneus sur la chaussée arrosée, le battement des gouttelettes dans les fenêtres, les cris rieurs des gens mal couverts qui courent aux abris lors d'une averse soudaine.
Confortablement blotti sur un balcon couvert, j'assiste à un furieux orage comme d'autres paient pour assister à un spectacle pyrotechnique. J'aime prolonger une matinée sous mes couvertures, accumulant ma propre chaleur, tandis que le firmament se déchaîne dehors. Que ce soit à la ville ou à la campagne, cette source de vie tombée du ciel m'enchante paisiblement, me porte à la réflexion, au rêve comme au spleen.
Dans une vie antérieure, je devais faire partie de la famille des végétaux. Ou alors, j'étais un Saharien affamé. Sinon un Indien d'ici, dansant pour invoquer la nécessaire manne venue d'en haut.
Pouvez-vous m'expliquer, docteur, sans pour autant essayer de me guérir?!
Merci.
Oeuvre de Gustave Caillebotte, dont Émile Zola dira, en référence au groupe des Impressionnistes:
Enfin, je nommerai M. Caillebotte, un jeune peintre du plus beau courage et qui ne recule pas devant les sujets modernes grandeur nature. Sa Rue de Paris par un temps de pluie montre des passants, surtout un monsieur et une dame au premier plan qui sont d'une belle vérité. Lorsque son talent se sera un peu assoupli encore, M. Caillebotte sera certainement un des plus hardis du groupe |
Serge Alain @ 20:01 -- Lien permanent -- |
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3 Commentaire(s): |
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Moi aussi je suis de la confrérie. J'aime bien la pluie (de même que les tempêtes de neige). Je trouve qu'elle a un effet reposant et nostalgique. Entendre des orages la nuit, voir des éclairs dans le ciel...tout cela est magique.
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J'inonde en votre sens messieurs !
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Merci messieurs, je me sens déjà moins seul!
Sauf que dans ton cas, François je sais que tu as une double appartenance: tu es aussi de la confrérie du blizzard!! ;-)
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Moi aussi je suis de la confrérie. J'aime bien la pluie (de même que les tempêtes de neige). Je trouve qu'elle a un effet reposant et nostalgique. Entendre des orages la nuit, voir des éclairs dans le ciel...tout cela est magique.