Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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La Bataille de Sainte-Foy |
28 juin 2006 |
Sainte-Foy connut un rayonnement progressif à partir de la construction du pont de Québec (1917), de la fondation de l'Hôpital Laval (et plus tard, du CHUL), du déménagement de l'Université Laval dans les années '50, de l'établissement de diverses autres institutions et bien sûr, des centres commerciaux Laurier, Sainte-Foy et de la Cité.
Des années '50 à nous jours, elle en vint à se bâtir une réputation de banlieue cossue, voire, de banlieue "snob". Dans un cas comme dans l'autre, cette réputation est un peu surfaite. La mairesse de l'époque, la fillette Plamondon (devenue Madame Boucher, mairesse de Sainte-Foy puis de Québec) y atterrit en très bas âge. Elle ne fit rien par la suite pour résoudre le tiraillement de préjugés associés dans les esprits des gens de la région, entre les origines villageoises (pour tout dire, paroissiales) de Sainte-Foy et cette sorte de mégalomanie caractéristique des villages devenus un deuxième centre-ville prospère et moderne, à la manière des banlieues nord-américaines.
De 1650 jusqu'à 1950, Sainte-Foy a grandit comme un hameau florissant. En ces trois siècles, le soleil s'y est levé au gré de la traite des vaches et du tintement matinal de quelques campaniles...
Puis, à la faveur d'un terreau soudainement propice, le village, installé sur ses hauteurs, a poussé presque comme une ville-champignon. Le bois et le cheval ont fait place à la brique et aux voitures. Les hauteurs ont probablement alimenté certaines mentalités... hautaines.
Difficile de nos jours de se rappeler que cette plaine aérienne fut le théâtre d'une bataille décisive entre soldats français et miliciens canadiens d'une part, et soldats anglais et écossais d'autre part, sur des terres agricoles agrémentées d'un moulin et de quelques maisons d'habitant.
Cela se passa un an après la bataille perdue sur les Plaines d'Abraham en 1759. Sainte-Foy servit de scène à une sanguinaire bataille, la bataille du dernier espoir de la Métropole française en Amérique du Nord.
Le Chevalier de Lévis, victorieux, fut le dernier à espérer un étendard français au large de l'Île d'Orléans. La Capricieuse arrivera cent ans trop tard!
Cette aquarelle de George B. Campion aurait été peinte exactement un siècle après l'événement, soit vers 1860.
À comparer avec cette oeuvre aussi peu contemporaine (1854) du célèbre Joseph Légaré.
Aujourd'hui, un grand parc commémore le sacrifice des soldats tant français qu'anglais, morts sur les hauteurs de Sainte-Foy et enterrés à Québec, près de l'intersection de la rue des Braves et du Chemin Sainte-Foy,
Dans le vieux presbytère de la paroisse originelle de Sainte-Foy, le Centre d'interprétation historique évoque aujourd'hui le village d'avant, ainsi que la fameuse bataille d'un jour de printemps encore enneigé. Et le... repli qui s'en suivit.
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Serge Alain @ 17:41 -- Lien permanent -- |
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2 Commentaire(s): |
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Sur le chemin Sainte-Foy, tout près de la Route de l'Église, à côté de l'église incendiée de Notre-Dame-de-Foy. En passant, il est magnifique et la visite est gratuite...
La photo a été prise sur sa façade arrière.
Le presbytère d'origine date du XVIIième siècle et il a subi plusieurs agrandissements à différentes époques.
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Il est où ce presbytère?