Rêver à Québec :

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Rêver à Québec

Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...

Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.

Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...


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Chansons naïves
16 avril 2006
Nous connaissons tous la chanson : dans le temps, il n'y avait pas de divertissements comme il y en a aujourd'hui. Vos parents, grands-parents vous l'ont répété ainsi que tous les autres qui sont plus âgés que vous. Je parie même que vous le direz un jour à quelqu'un, si ce n'est déjà fait.

Plusieurs historiens et (autres dramaturges) ont patiemment raconté l'histoire de nos peuples en gardant à l'esprit cette carence de divertissements, jumelée à une misère de tous les jours parfois sordide. Ces gens n'écrivaient pas des comédies. On dit qu'il est plus facile de faire pleurer que de faire rire, quoique j'ai des réserves sur cet adage. Reste qu'on nous a habitué à des héros se prenant très au sérieux ou des miséreux sanglotant le soir au coin du feu. Car dans le meilleur de ces cas, ils avaient accès à un feu.

Seulement au niveau des télé-séries, par exemple, j'ai le souvenir d'une Marina Orsini qui hurlait littéralement, au moins une fois à chacun des épisodes de Shelawe. Personne ne plaisantait dans cette histoire. Dans son temps, Maria Chapdelaine n'était pas très drôle non plus. Or, je crois sincèrement que la réalité était plus proche de ce que, par exemple, le Temps d'une paix nous a longtemps offert : des drames humains vécus dans une insurpassable joie de vivre, où le rire, quitte à verser dans la moquerie, servait de soupape vitale au quotidien parfois précaire. Au fait, le mal de vivre, dans ce temps-là, on le vivait comment? Sûrement pas aussi dramatiquement qu'aujourd?hui.

Même les Belles histoires des pays d'en-haut savaient rire. À travers l'humour naïf de cette époque, Bidou Laloge et la Lionne me faisaient bien rigoler !

Je sais bien par ailleurs qu'en Nouvelle-France, le théâtre a été longtemps interdit. Même du temps de mon père, le clergé local semonçait les habitants qui s'adonnaient à la danse. Imaginez-vous. Alors, les gens chantaient. Ils chantaient en travaillant, ils se reposaient en chantant, ils se divertissaient en chantant. Ne vous demandez pas d'où nous viennent ces belles voix d'ici : Isabelle Boulay, Claude Dubois, Céline Dion et tous les autres, qui font l'envie des Français. Nos aïeux adoraient aussi conter et raconter, taquiner, jouaient beaucoup aux cartes. Toujours avec cet irrésistible besoin de rire.

Les Jésuites, ce clergé extrême nous ont relaté notre histoire, insistant particulièrement sur les événements tristes, à la manière de nos lecteurs de nouvelles contemporains. Lionel Groulx n'était pas lui non plus un bon farceur. Il nous a peut-être même raconté des histoires, parfois, au lieu de nous conter notre histoire.




Les gens n'ont pas toujours suivi ce négativisme, tout en s'accrochant désespérément aux personnalités attachantes et colorées. Des loosers mais drôles au moins. On a cultivé les héros déchus comme Méo Penché, Jack Monoloy, Bozo les culottes, Jos Monferrant, Louis Cyr, Ti-Zoune. Encore aujourd'hui, on préfère Céline Dion à Lara Fabian, René Lévesque à Pierre Trudeau et Robert Bourassa confondus, Michel Chartrand à Gérald Larose, Gilles à Jacques Villeneuve, Pierre à Pierre-Karl Péladeau, Daniel Johnson à... Daniel Johnson (père et fils, vous aurez compris)... ou alors à Pierre-Marc Johnson!

Ou Joseph-Arthur Lavoie à Séraphin Poudrier.

Forcément, confrontés à Bernard Landry et Jean Charest, les Québécois sont un peu décontenancés. Pourtant, Lulu Bouchard n'était pas très amusant. Mais il avait des qualités inestimables à nos yeux : superbe orateur, il avait l'air tellement sincère. Presque autant que René Lévesque.

J'essaie de me rappeler Bouchard ou Lévesque en train de sourire, c'était si rare. Pourtant, Trudeau, Parizeau ou Mulroney savaient sourire. Pour ce qui est d'André Boisclair, qui l'a emporté sur la tiède Pauline Marois (non, ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit une femme: elle est vieille, oui mais elle n'a aucun charisme), son sourire Colgate sonne assez faux et ses rares interventions donnent à penser qu'il ne passera pas à l'Histoire...

On nous rabat les oreilles ces temps-ci sur le succès hors du commun des humoristes au Québec. À tort ou à raison.

Laissez-moi rire.
Serge Alain @ 19:14   -- Lien permanent --
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Par son altitude, Québec est une ville aérienne où planer est un plaisir évident.

Avec son look souvent romantique, Québec peut aussi faire perdre la tête... ou stimuler l'imaginaire.

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