Rêver à Québec |
Avant d'exercer les tâches d'explorateur, de navigateur, de géographe, de scientifique, de naturaliste, d'ethnologue, Champlain était d'abord un rêveur...
Dès 1617, Champlain voit grand pour la petite bourgade de Québec, composée alors d'une poignée d'individus. Il songeait, il rêvait au développement d'une ville d'importance majeure, de la taille des grandes villes européennes.
Cette ville serait Ludovica, en l'honneur du roi Louis XIII et serait bâtie dans ce qu'on appele aujourd'hui la basse-ville...
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Lord Dufferin |
31 octobre 2006 |
Si l'arrondissement du Vieux Québec ressemble à ce qu'on connaît aujourd'hui, on le doit en partie à l'influence qu'exerça en son temps le gouverneur du Canada Lord Dufferin, de 1872 à 1878.
Lorsque la garnison britannique quitta définitivement Québec en 1871, deux courants de pensée s'affrontèrent sur l'orientation à donner à la vieille ville, en ce qui regarde ses fortifications principalement.
Les uns croyaient essentiellement que les murailles devenues inutiles, avec leurs portes étroites, enserraient la ville et freinaient son développement, économique en particulier. Leurs idées furent bien reçues au début, si bien qu'on eut le temps de démolir les portes Prescott, du Palais, Hope et Saint-Louis.
Les autres considéraient au contraire que le tourisme deviendrait une activité majeure pour la vieille cité de Champlain. Frederick Temple Hamilton Blackwood, marquis de Dufferin était de ce groupe et par son poste d'autorité, il allait renverser la vapeur vers ce courant tourné vers la nostalgie.
On lui doit entre autres la reconstruction des portes, l'aménagement d'une promenade continue sur les remparts et d'espaces verts, le prolongement de la terrasse qui allait prendre son nom, etc.
Dans l'esprit de Dufferin, la recherche du pittoresque l'emportait sur l'authenticité historique.
Indirectement, à la faveur du courant qu'il promut et qui se poursuivit après son départ, on assista à la construction de nombreux édifices prestigieux et l'élévation de plusieurs monuments: le bureau de poste, l'archevêché, le nouveau palais de justice, l'hôtel de ville et le Château Frontenac.
Enfin, pour souligner une agréable coïncidence, notons que Dufferin fut aussi ambassadeur à Constantinople... Lisez plutôt ce billet et vous comprendrez l'allusion!
Source: Vieux-Québec, Cap-Blanc: place forte et port de mer. Collection Les quartiers de Québec. Ville de Québec, 1989.
Source de la photo |
Serge Alain @ 19:29 -- Lien permanent -- |
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